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Germinal - Commentaire sur Le chapitre 5 de la cinquième partie
de Émile Zola
À propos de ce commentaire sur Germinal
Ce commentaire littéraire propose une analyse approfondie du chapitre V, 5 de Germinal d'Émile Zola, avec le texte étudié, une mise en contexte et le commentaire en lui-même, structuré en différentes parties. Des clés pour mieux comprendre quelques-uns des enjeux essentiels de cette œuvre incontournable de la littérature française !
La scène étudiée rend compte de l'arrivée de la foule des mineurs dans le centre de Montsou, où vit M. Hennebeau, « le patron ». Il s'agit d'un point culminant dans le récit : après deux mois de grève, les mineurs excédés et affamés se révoltent et succombent à la violence. Mme Hennebeau, son neveu – l'ingénieur Négrel –, Cécile – la fille des rentiers Grégoire –, et Lucie et Jeanne – les filles Deneulin (des bourgeois) – sont surpris par la manifestation alors qu'ils reviennent de promenade.
Après un rappel des caractéristiques du réalisme et du naturalisme au XIXe siècle, et la situation de l’extrait dans l’œuvre, le commentaire composé s’intéresse à la description de la foule - description parcourue d'un souffle épique -, au regard des bourgeois, représentés en tant que spectateurs, ainsi qu’à la dimension prophétique de la voix de l’auteur qui s’investit discrètement dans le texte.
Structure de ce commentaire du livre
-
Texte étudié (1 pages)
Le passage du chapitre V, 5 de Germinal reproduit
-
Mise en contexte (2 pages)
Quelques éclairages pour mieux aborder l’analyse de l’extrait : le réalisme et le naturalisme au 19e siècle et la situation de l'extrait étudié
-
Commentaire (3 pages)
Le texte étudié à la lumière des thèmes du tableau épique, des bourgeois spectateurs et de la prophétie de l’auteur
À propos du livre Germinal
Germinal est le treizième tome du cycle des Rougon-Macquart. Dans cette œuvre de 1885, Zola s’applique à décrire la lutte de mineurs excédés par leurs mauvaises conditions de vie face à leur patronat, le tout sur fond d’émergence du socialisme. Afin de pouvoir parler le plus exactement possible des mineurs, l’écrivain s’est rendu à Anzin où il a partagé leur vie pendant plusieurs mois. Le roman obtenu met ainsi en évidence, à travers les yeux de son héros Étienne Lantier, le quotidien de ces ouvriers, des choses les plus banales aux problèmes les plus intimes.
Les cris de « Germinal ! » scandés par une troupe de mineurs lors de l’enterrement de Zola résument à eux seuls toute l’importance qu’a eue cette œuvre tant du point de vue ouvrier que sur un plan strictement littéraire.
Informations techniques
ISBN papier : 9782806235961
ISBN numérique : 9782806232700
Analyse de : Marine Everard
Structure de ce commentaire du livre
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Texte étudié (1 pages)
Le passage du chapitre V, 5 de Germinal reproduit
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Mise en contexte (2 pages)
Quelques éclairages pour mieux aborder l’analyse de l’extrait : le réalisme et le naturalisme au 19e siècle et la situation de l'extrait étudié
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Commentaire (3 pages)
Le texte étudié à la lumière des thèmes du tableau épique, des bourgeois spectateurs et de la prophétie de l’auteur
À propos de ce commentaire sur Germinal
Ce commentaire littéraire propose une analyse approfondie du chapitre V, 5 de Germinal d'Émile Zola, avec le texte étudié, une mise en contexte et le commentaire en lui-même, structuré en différentes parties. Des clés pour mieux comprendre quelques-uns des enjeux essentiels de cette œuvre incontournable de la littérature française !
La scène étudiée rend compte de l'arrivée de la foule des mineurs dans le centre de Montsou, où vit M. Hennebeau, « le patron ». Il s'agit d'un point culminant dans le récit : après deux mois de grève, les mineurs excédés et affamés se révoltent et succombent à la violence. Mme Hennebeau, son neveu – l'ingénieur Négrel –, Cécile – la fille des rentiers Grégoire –, et Lucie et Jeanne – les filles Deneulin (des bourgeois) – sont surpris par la manifestation alors qu'ils reviennent de promenade.
Après un rappel des caractéristiques du réalisme et du naturalisme au XIXe siècle, et la situation de l’extrait dans l’œuvre, le commentaire composé s’intéresse à la description de la foule - description parcourue d'un souffle épique -, au regard des bourgeois, représentés en tant que spectateurs, ainsi qu’à la dimension prophétique de la voix de l’auteur qui s’investit discrètement dans le texte.
À propos du livre Germinal
Germinal est le treizième tome du cycle des Rougon-Macquart. Dans cette œuvre de 1885, Zola s’applique à décrire la lutte de mineurs excédés par leurs mauvaises conditions de vie face à leur patronat, le tout sur fond d’émergence du socialisme. Afin de pouvoir parler le plus exactement possible des mineurs, l’écrivain s’est rendu à Anzin où il a partagé leur vie pendant plusieurs mois. Le roman obtenu met ainsi en évidence, à travers les yeux de son héros Étienne Lantier, le quotidien de ces ouvriers, des choses les plus banales aux problèmes les plus intimes.
Les cris de « Germinal ! » scandés par une troupe de mineurs lors de l’enterrement de Zola résument à eux seuls toute l’importance qu’a eue cette œuvre tant du point de vue ouvrier que sur un plan strictement littéraire.
Informations techniques
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Extrait du commentaire du livre Germinal

1. TEXTE ÉTUDIÉ
-
- PARTIE V, CHAPITRE 5
Les femmes avaient paru, près d’un millier de femmes, aux cheveux épars, dépeignés par la course, aux guenilles montrant la peau nue, des nudités de femelles lasses d’enfanter des meurt-de-faim. Quelques-unes tenaient leur petit entre les bras, le soulevaient, l’agitaient, ainsi qu’un drapeau de deuil et de vengeance. D’autres, plus jeunes, avec des gorges gonflées de guerrières, brandissaient des bâtons ; tandis que les vieilles, affreuses, hurlaient si fort que les cordes de leurs cous décharnés semblaient se rompre. Et les hommes déboulèrent ensuite, deux mille furieux, des galibots1, des haveurs2, des raccommodeurs3, une masse compacte qui roulait d’un seul bloc, serrée, confondue, au point qu’on ne distinguait ni les culottes déteintes, ni les tricots de laine en loques, effacés dans la même uniformité terreuse. Les yeux brûlaient, on voyait seulement les trous des bouches noires, chantant La Marseillaise4, dont les strophes se perdaient en un mugissement confus, accompagné par le claquement des sabots sur la terre dure. Au-dessus des têtes, parmi le hérissement des barres de fer, une hache passa, portée toute droite ; et cette hache unique, qui était comme l’étendard de la bande, avait, dans le ciel clair, le profil aigu d’un couperet de guillotine.
–– « Quels visages atroces ! » balbutia Mme Hennebeau.
Négrel dit entre ses dents :
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Texte étudié
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Mise en contexte
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Commentaire
Ce document a été rédigé par Marine Everard
Marine Everard est titulaire d'un master 2 recherche en lettres modernes (Lille 3)
Validé par des experts en littérature
Marine Everard
Marine Everard est titulaire d'un master 2 recherche en lettres modernes (Lille 3)
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