À propos de cette analyse
Offrant une étude approfondie du passionnant roman de Mathias Énard, Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants, la fiche de lecture rédigée par Maria Puerto Gomez, docteur en littérature espagnole, permet une approche originale de ce magnifique récit entre fiction et réalité.
Dans une langue claire et abordable, l’analyse littéraire livre un résumé complet de l’œuvre, avant de s’intéresser à ses personnages, dont Michel-Ange Buonarroti, le protagoniste principal, successivement décrit comme « le frugal », « le divin », « le sobre » et « le silencieux ». Afin d’offrir de nouveaux axes de réflexion aux lecteurs, quelques les clés de lecture se penchent notamment sur l’entremêlement subtil de la réalité et de la fiction, ainsi que sur le thème de la Renaissance, présent tout au long de l’œuvre. Le rôle et la signification de la nuit font l’objet d’un dernier commentaire, tandis qu’une série de questions ouvertes clôturent la synthèse de cours.
Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants est un roman écrit par Mathias Enard. Il est publié en aout 2010 aux Editions Actes Sud et reçoit le prix Goncourt des lycéens en novembre de la même année.
Dans Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants, Mathias Enard imagine le voyage qu’aurait pu effectuer Michel-Ange en mai 1506 à Constantinople, lorsque le sultan Bajazet l'a invité à délaisser les travaux du tombeau du pape Jules II pour réaliser un projet de pont sur la Corne d'or, bras de mer qui sépare l'Istanbul antique du quartier de Pera, sur le Bosphore. Troublant, précis et bien ciselé, le roman Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants, qui plonge le lecteur dans le monde de la Renaissance, dresse un portrait de l’artiste au travail et offre une réflexion sur l’acte de création.
Né à Niort, en France, le 11 janvier 1972, Mathias Enard est un écrivain et un traducteur français. En plus de Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants, il écrit notamment La Perfection du tir (2003) et Zone (2008). Zone, qui consiste en un long monologue à la première personne (Mathias Enard y couvre près de 500 pages avec une seule phrase), a reçu de nombreuses récompenses, dont le Prix Décembre l’année de sa publication et le Prix du Livre Inter l'année suivante.