À propos de l'analyse de livre sur L'Assassin habite au 21
Dans cette fiche de lecture synthétique, notre spécialiste en langues et littératures françaises et romanes, Hadrien Seret, met son expertise au service du lecteur et l’encourage à s’interroger sur L’Assassin habite au 21, une œuvre dans laquelle son auteur, Stanislas-André Steeman, s’amuse à mettre à mal le schéma canonique du roman policier.
L’analyse littéraire s’ouvre sur une remise en contexte de l’écrivain belge et de son livre, avant de plonger dans les mystères entourant une pension de famille en apparence bien tranquille grâce à un résumé des plus fidèlesde l’intrigue. Notre expert dresse ensuite les portraits des personnages majeurs, en commençant par le mystérieux M. Smith et en poursuivant par les habitants de la pension Victoria et du futur héros de l’histoire, M. Crabtree. Le genre du roman policier et le renversement de ses codes par Steeman font ensuite l’objet d’une analyse perspicace et passionnante, tandis que la position de l’auteur comme figure de proue de l’école policière en Belgique est également commentée. Pour accompagner le lecteur désirant approfondir sonétude de l’œuvre, une liste de questions ouvertes est formulée en fin de livret.
L’essentiel du livre en un seul document, idéal pour réviser ou préparer un cours !
L’Assassin habite au 21 est un roman policier écrit par Stanislas-André Steeman. Il est publié en 1939 à la Librairie des Champs-Élysées, dans la collection Le Masque.
Dans L’Assassin habite au 21, un mystérieux assassin terrorise la ville de Londres en commettant des crimes en série : sept crânes fracassés en deux mois et demi. A chaque fois, il signe ses meurtres d’une carte de visite au nom de « M. Smith ». Mais qui est-il ? Le superintendant Strickland mène une enquête et ses investigations le conduisent rapidement dans une pension de famille située au 21, Russell Square : c’est là, selon lui, que réside le tueur. Mais à chaque fois que l’un des locataires est mis derrière les barreaux, un nouveau meurtre est commis…
Né à Liège en 1908 et mort à Menton, en France, en 1970, Stanislas-André Steeman est un écrivain et un illustrateur belge de langue française. Il écrit surtout des romans policiers : les critiques français l'ont d’ailleurs surnommé le « Simenon belge », oubliant au passage que Georges Simenon était lui aussi d’origine belge. La publication de L’Assassin habite au 21, en 1939, marque l’apogée de sa carrière.
L’Assassin habite au 21 de Stanislas-André Steeman a fait l’objet, trois ans après sa parution, d’une adaptation cinématographique éponyme réalisée par Henri-Georges Clouzot, avec Pierre Fresnay dans le rôle de l'inspecteur Wens, un détective récurrent chez Steeman, mis pourtant absent dans le roman L’Assassin habite au 21. Dans le film, l’action est francisée : « M. Smith » devient « M. Durand » et l’histoire se déroule à Paris.