Ce document propose un résumé clair et détaillé de La mort est mon métier de Robert Merle, dont voici un extrait :
« En 1913, Rudolf Lang est un adolescent allemand âgé de 14 ans. Il a été élevé selon les valeurs chrétiennes. Son père, craint de toute la famille, veut que son fils, pour réparer une faute adultère qu’il a lui-même commise par le passé, se consacre à la Vierge, alors que Rudolf veut devenir officier dans l’armée, comme son grand-père. L’éducation qu’il a reçue lui a inculqué le sens du devoir, le respect et la soumission à l’autorité. »
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La mort est mon métier, rédigé entre 1950 et 1952, appartient à la littérature concentrationnaire dans la mesure où il raconte comment le régime nazi a pu mettre sur pied les camps de concentration d’Auschwitz et de Birkenau. La première partie du récit est une biographie romancée de Rudolf Hoess (Höss), commandant du camp d’Auschwitz dans les années quarante. À partir des notes du psychologue américain Gilbert, qui a interrogé Hoess en prison, Robert Merle a construit le personnage de Rudolf Lang et a imaginé ce qu’aurait pu être sa vie. La seconde partie du roman est consacrée à l’aspect logistique de la conception et de la construction des camps de concentration ; Robert Merle s’est appuyé sur les comptes rendus du procès de Nuremberg (1945-1946).