À propos de ce commentaire sur Zazie dans le métro
Ce commentaire littéraire propose une analyse approfondie du chapitre 3 de Zazie dans le métro de Raymond Queneau, avec une mise en contexte et le commentaire en lui-même, structuré en différentes parties. Des clés pour mieux comprendre quelques-uns des enjeux essentiels de cette œuvre pleine de pittoresque.
Dans l’extrait étudié ici, Zazie, après avoir minutieusement inspecté l’appartement de Gabriel, s’aventure seule pour la première fois dans les rues de Paris, alors que le reste de la famille dort encore. Elle est rapidement accostée par Pédro-surplus, un personnage qu’elle prend pour un satyre (un individu voyeur, exhibitionniste, pervers), et les épisodes et situations comiques vont alors se succéder.
Après quelques éclairages sur le contexte historique et littéraire dans lequel l’œuvre a vu le jour et la situation de l’extrait étudié, le commentaire composé s’intéresse tout d’abord au jeu avec le langage, témoignant de l’inventivité de Queneau et de sa passion pour la langue française. Puis on aborde la représentation de la société française de la fin des années 50, alors en pleine mutation, avant de se pencher sur la mise en abyme du roman dans l’extrait étudié.
Publié en 1959, Zazie dans le métro est un véritable succès de librairie qui raconte les aventures incroyables d’une fillette délurée dans les rues de Paris à la fin des années cinquante. Semblable à de nombreux romans d’après-guerre, Zazie dans le métro, sous les apparences d’un roman traditionnel, déconstruit les codes du genre romanesque au moyen de la parodie et de l’humour. L’action a lieu au cœur d’une société française en pleine mutation et des épisodes fantastiques viennent bouleverser la réalité.
L’adaptation cinématographique par Louis Malle en 1960 confirme le succès de l’ouvrage. En 2008, Clément Oubrerie en fait une bande dessinée.