À propos de l'analyse de livre sur A la lumière d'hiver
Avec cette fiche de cours complète, Aurore Touya, docteure en littérature comparée, présente une analyse globale d’À la lumière d’hiver de Philippe Jaccottet, qui regroupe trois recueils de poésie dont le but est d’emmener le lecteur de l’obscurité de la mort vers une lumière rassurante.
Une introduction générale à Jaccottet et à son œuvre poétique nous permet de mieux connaitre cet écrivain et poète contemporain. Aurore Toya propose ensuite un résumé détaillé de chacun des trois recueils qui composent le livre, à savoir Leçons, Chants d’en bas et À la lumière d’hiver. La formation poétique de l’auteur, héritier du romantisme allemand d’une part et réfractaire au surréalisme d’autre part, est abordée afin de comprendre les courants qui l’ont influencé. Les clés de lecture se penchent d’ailleurs sur la structure de ses poèmes et analyse en profondeur les thèmes du vers libre et de l’indicible. Des axes de réflexion viennent conclure cette fiche de lecture pour les lecteurs voulant approfondir leur étude.
A la lumière d’hiver est un recueil de poèmes en prose écrit par Philippe Jaccottet. A la lumière d’hiver de Philippe Jaccottet est publié en 1977 chez Gallimard, dans la collection « poésie ». La poésie de Philippe Jaccottet, qui est un auteur plutôt rare et discret, est réputée pour être empreinte de simplicité et de mystères.
Dans A la lumière d’hiver, Philippe Jaccottet retrace, dans une vision harmonieuse, son amour pour la nature et pour le monde. Il s’interroge aussi sur la mort et le deuil. Quels sont le poids et le rôle de la parole face à la mort ? La parole apporte-t-elle un certain réconfort face à ce mystère qui entoure l'autre monde ? A la lumière d’hiver propose au lecteur des poèmes d'une extraordinaire lueur de vérité.
Né le 30 juin 1925 à Moudon, en Suisse romande, Philippe Jaccottet est un écrivain, un poète, un critique littéraire et un traducteur suisse vaudois. C’est d’abord en tant que traducteur qu’il se fait connaitre : il a en effet traduit Goethe, Hölderlin, Leopardi, Musil, Rilke, Thomas Mann, Ungaretti ainsi que l'Odyssée d'Homère. Même si elle est avant tout dictée par la nécessité, la traduction forme une partie importante de l’oeuvre de Philippe Jaccottet : en effet, à l’image de Stefan Zweig, celui-ci a besoin de connaitre le travail d'autres poètes pour se construire lui-même. On retrouve aussi dans les traductions de Philippe Jaccottet une esthétique de l’effacement, qui caractérise sa poésie.