À propos de ce résumé de Le Guépard
Ce document propose un résumé clair et détaillé de l'œuvre Le Guépard de Lampedusa, dont voici un extrait :« Le roman s’ouvre sur la récitation du rosaire, et sur la description du prince de Salina, « au regard jupitérien » (p. 12), de son palais à Palerme, au royaume des Deux Sicile, et de sa famille.Le lendemain, don Fabrizio, le prince, a une conversation politique avec son neveu Tandredi, pour lequel il éprouve une affection plus grande que pour ses propres fils. « Si nous voulons que tout reste tel que c’est, il faut que tout change », explique le prince (p. 32) à son neveu. Celui-ci souhaite en fait rejoindre les partisans du Roi Victor-Emmanuel II, favorables à l’unification de l’Italie. Don Fabrizio, comme l’ensemble de l’aristocratie sicilienne, craint de voir ses privilèges abolis par cette unification qui implique le rattachement du royaume des Deux Sicile au reste de l’Italie et la chute du Roi François II, qui règne alors sur Palerme.Il se rend ensuite à l’observatoire du Père Pirrone, son confident et ami. Tous deux ont une discussion sur les récents évènements politiques et sur les changements à venir : l’avènement de la bourgeoisie comme nouvelle classe dominante et le destin de l’Église. Les deux hommes s’abandonnent ensuite à leur passion commune, l’étude du mouvement des astres. »Découvrez la suite dans le document.
Le Guépard raconte la chute d’une famille princière et à travers elle le destin de toute l’aristocratie sicilienne du Risorgimento. Le roman mêle différents genres : historique d’abord, il a aussi une dimension autobiographique et se caractérise par la place singulière accordée à la subjectivité du héros
À sa publication en 1958, en dépit du prix reçu par le Premio Strega, Le Guépard ne rencontre pas immédiatement l’accueil du public. Le néoréalisme, qui privilégie la description sans fard de la société contemporaine et l’exaltation de l’antifascisme, domine alors la scène littéraire et cinématographique en Italie.
Le Guépard est aujourd’hui considéré comme un « classique » de la littérature italienne et figure au programme de l’enseignement en Italie. L’adaptation cinématographique extrêmement fidèle qu’en fit Visconti obtint la Palme d’or à Cannes en 1963.