À propos de ce commentaire
Ce commentaire littéraire propose une analyse approfondie de la scène 3 de l’acte I de Phèdre de Racine, avec le texte étudié, une mise en contexte et le commentaire en lui-même, structuré en différentes parties. Des clés pour mieux comprendre quelques-uns des enjeux essentiels de cette réécriture magistrale du mythe antique.
La scène 3 de l’acte I n’ouvre pas la pièce, mais c’est elle qui déclenche l’action proprement dite. Phèdre y avoue en effet à sa nourrice, Œnone, l’amour qu’elle nourrit pour son beau-fils, Hippolyte. C’est dans cette scène qu’elle déclare pour la première fois que, coupable, elle ne mérite que la mort.
Après un rappel du contexte historique et littéraire dans lequel l’œuvre est née, et la situation de l’extrait étudié, le commentaire composé s’intéresse au caractère fautif de l’aveu de Phèdre – en effet, la faute tragique réside avant tout dans son aveu - et aux conséquences de cet aveu, puis à la malédiction qui pèse sur la famille de l’héroïne. Enfin, on s’interroge sur la culpabilité de Phèdre, une question qui amène une interrogation plus large sur la morale au théâtre.
Phèdre, l’une des pièces les plus célèbres de Racine, est représentée pour la première fois en 1677. Cette tragédie en 5 actes et écrite en vers met en scène l’amour incestueux du personnage éponyme, Phèdre, pour le fils de son mari, Hippolyte. Ce personnage de la mythologie grecque est une héroïne tragique parce qu’elle est dominée par ses passions coupables et cause par là-même le malheur de ceux qui l’entourent, notamment la mort d’Hippolyte. Elle finit par se donner la mort.