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L'Avare - Commentaire sur Le monologue d'Harpagon
de Molière
À propos de ce commentaire sur L'Avare
Ce commentaire littéraire propose une analyse approfondie du monologue d’Harpagon dans L’Avare de Molière, avec le texte étudié, une mise en contexte et le commentaire en lui-même, structuré en différentes parties. Des clés pour mieux comprendre quelques-uns des enjeux essentiels de cette comédie de mœurs.
La scène étudiée constitue le fameux monologue d’Harpagon, dans lequel l’avare se lamente sur la cassette d’argent qui lui a été dérobée. Dans la scène précédente, on voyait Cléante, le fils d’Harpagon, en compagnie de son valet, La Flèche, s’éloigner de la maison avec l’argent que le maitre cachait précieusement dans son jardin.
Après une mise en contexte dans laquelle on situe l’extrait dans l’œuvre, le commentaire composé s’intéresse aux sentiments d’Harpagon qui non seulement ressent un profond désespoir, mais qui évoque aussi à plusieurs reprises la mort. Le côté comique de cette scène à travers les exclamations du personnage - « Justice ! Juste ciel ! », son emphase ainsi que le comique de mots et de gestes est également commenté. Enfin, après s’être penché sur l’interpellation du public, auquel s’adresse Harpagon, on établit une comparaison entre ce passage et une scène extraite de La Marmite de Plaute.
Structure de ce commentaire du livre
-
Texte étudié (1 pages)
Le passage du monologue d'Harpagon de L'Avare reproduit
-
Mise en contexte (1 pages)
Quelques éclairages pour mieux aborder l’analyse de l’extrait
-
Commentaire (3 pages)
Le texte étudié à la lumière des thèmes du désespoir, du comique et du rire, et de la comparaison avec La Marmite de Plaute
À propos du livre L'Avare
L’Avare est une comédie en cinq actes écrite en prose. Elle est représentée pour la première fois en septembre 1668 au théâtre du Palais-Royal. L’intrigue se déroule à Paris. Inspirée de L’Aulularia de Plaute, elle raconte comment Harpagon, vieux bourgeois obsédé par l’argent, fait obstacle aux projets sentimentaux de ses deux enfants, Élise et Cléante. Ceux-ci obtiennent finalement gain de cause grâce à un coup de théâtre qui advient au dernier acte.
Paradoxalement, L’Avare n’a pas rencontré pas un franc succès à sa création, mais est devenu, aujourd’hui, une des pièces les plus jouées de Molière. Harpagon, quant à lui, fait partie des figures emblématiques du théâtre de Molière.
Informations techniques
ISBN papier : 978-2-8062-3608-1
ISBN numérique : 978-2-8062-3283-0
Analyse de : Alexandre Salcède
Structure de ce commentaire du livre
-
Texte étudié (1 pages)
Le passage du monologue d'Harpagon de L'Avare reproduit
-
Mise en contexte (1 pages)
Quelques éclairages pour mieux aborder l’analyse de l’extrait
-
Commentaire (3 pages)
Le texte étudié à la lumière des thèmes du désespoir, du comique et du rire, et de la comparaison avec La Marmite de Plaute
À propos de ce commentaire sur L'Avare
Ce commentaire littéraire propose une analyse approfondie du monologue d’Harpagon dans L’Avare de Molière, avec le texte étudié, une mise en contexte et le commentaire en lui-même, structuré en différentes parties. Des clés pour mieux comprendre quelques-uns des enjeux essentiels de cette comédie de mœurs.
La scène étudiée constitue le fameux monologue d’Harpagon, dans lequel l’avare se lamente sur la cassette d’argent qui lui a été dérobée. Dans la scène précédente, on voyait Cléante, le fils d’Harpagon, en compagnie de son valet, La Flèche, s’éloigner de la maison avec l’argent que le maitre cachait précieusement dans son jardin.
Après une mise en contexte dans laquelle on situe l’extrait dans l’œuvre, le commentaire composé s’intéresse aux sentiments d’Harpagon qui non seulement ressent un profond désespoir, mais qui évoque aussi à plusieurs reprises la mort. Le côté comique de cette scène à travers les exclamations du personnage - « Justice ! Juste ciel ! », son emphase ainsi que le comique de mots et de gestes est également commenté. Enfin, après s’être penché sur l’interpellation du public, auquel s’adresse Harpagon, on établit une comparaison entre ce passage et une scène extraite de La Marmite de Plaute.
À propos du livre L'Avare
L’Avare est une comédie en cinq actes écrite en prose. Elle est représentée pour la première fois en septembre 1668 au théâtre du Palais-Royal. L’intrigue se déroule à Paris. Inspirée de L’Aulularia de Plaute, elle raconte comment Harpagon, vieux bourgeois obsédé par l’argent, fait obstacle aux projets sentimentaux de ses deux enfants, Élise et Cléante. Ceux-ci obtiennent finalement gain de cause grâce à un coup de théâtre qui advient au dernier acte.
Paradoxalement, L’Avare n’a pas rencontré pas un franc succès à sa création, mais est devenu, aujourd’hui, une des pièces les plus jouées de Molière. Harpagon, quant à lui, fait partie des figures emblématiques du théâtre de Molière.
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Extrait du commentaire du livre L'Avare

1. TEXTE ÉTUDIÉ
-
- LE MONOLOGUE D’HARPAGON
Harpagon (Il crie au voleur dès le jardin, et vient sans chapeau)
Au voleur ! Au voleur ! À l’assassin ! Au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné, on m’a coupé la gorge, on m’a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu’est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t‑il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N’est-il point là ? N’est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête. Rends-moi mon argent, coquin… (Il se prend lui-même le bras.) Ah ! C’est moi. Mon esprit est troublé, et j’ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! Mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami ! On m’a privé de toi ; et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde : sans toi, il m’est impossible de vivre. C’en est fait, je n’en puis plus ; je me meurs, je suis mort, je suis enterré. N’y a-t‑il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant mon cher argent, ou en m’apprenant qui l’a pris ? Euh ? Que dites-vous ? Ce n’est personne. Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu’avec beaucoup de soin on ait épié l’heure ; et l’on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils. Sortons. Je veux aller quérir la justice, et faire donner la question1 à toute la maison : à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. Eh ! De quoi est-ce qu’on parle là ? De celui qui m’a dérobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? Est-ce mon voleur qui y est ? De grâce, si l’on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l’on m’en dise. N’est-il point caché là parmi vous ? Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu’ils ont part sans doute au vol que l’on m’a fait. Allons vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences et des bourreaux. Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après.
Structure de ce commentaire de livre
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Texte étudié
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Mise en contexte
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Commentaire
Ce document a été rédigé par Alexandre Salcède
Alexandre Salcède est titulaire d'un master 2 recherche en lettres modernes (Université Sorbonne nouvelle - Paris 3)
Validé par des experts en littérature
Alexandre Salcède
Alexandre Salcède est titulaire d'un master 2 recherche en lettres modernes (Université Sorbonne nouvelle - Paris 3)
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