À propos de ce commentaire sur L'Avare
Ce commentaire littéraire propose une analyse approfondie du monologue d’Harpagon dans L’Avare de Molière, avec le texte étudié, une mise en contexte et le commentaire en lui-même, structuré en différentes parties. Des clés pour mieux comprendre quelques-uns des enjeux essentiels de cette comédie de mœurs.
La scène étudiée constitue le fameux monologue d’Harpagon, dans lequel l’avare se lamente sur la cassette d’argent qui lui a été dérobée. Dans la scène précédente, on voyait Cléante, le fils d’Harpagon, en compagnie de son valet, La Flèche, s’éloigner de la maison avec l’argent que le maitre cachait précieusement dans son jardin.
Après une mise en contexte dans laquelle on situe l’extrait dans l’œuvre, le commentaire composé s’intéresse aux sentiments d’Harpagon qui non seulement ressent un profond désespoir, mais qui évoque aussi à plusieurs reprises la mort. Le côté comique de cette scène à travers les exclamations du personnage - « Justice ! Juste ciel ! », son emphase ainsi que le comique de mots et de gestes est également commenté. Enfin, après s’être penché sur l’interpellation du public, auquel s’adresse Harpagon, on établit une comparaison entre ce passage et une scène extraite de La Marmite de Plaute.
L’Avare est une comédie en cinq actes écrite en prose. Elle est représentée pour la première fois en septembre 1668 au théâtre du Palais-Royal. L’intrigue se déroule à Paris. Inspirée de L’Aulularia de Plaute, elle raconte comment Harpagon, vieux bourgeois obsédé par l’argent, fait obstacle aux projets sentimentaux de ses deux enfants, Élise et Cléante. Ceux-ci obtiennent finalement gain de cause grâce à un coup de théâtre qui advient au dernier acte.
Paradoxalement, L’Avare n’a pas rencontré pas un franc succès à sa création, mais est devenu, aujourd’hui, une des pièces les plus jouées de Molière. Harpagon, quant à lui, fait partie des figures emblématiques du théâtre de Molière.