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La Controverse de Valladolid : Commentaire sur Deux portraits antagonistes des Indiens

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Description du commentaire sur La Controverse de Valladolid (Jean-Claude Carrière)

Ce commentaire littéraire propose une analyse approfondie des deux portraits antagonistes des Indiens dans La Controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière. Vous y trouverez une mise en contexte et le commentaire en lui-même, structuré en différentes parties. Des clés pour mieux comprendre quelques-uns des enjeux essentiels de cette œuvre à caractère historique.

Les deux principaux protagonistes du roman, Bartolomé de Las Casas et Sepúlveda, représentent respectivement, pour le premier, la thèse selon laquelle les Indiens sont des enfants de Dieu autant que les Européens et, pour le second, la thèse selon laquelle ils sont des êtres inférieurs et que, par conséquent, il est possible et même nécessaire de les dominer par la force. Dans le passage étudié, Sepúlveda décline deux arguments dans le but de montrer que les Indiens « ne font pas partie du peuple de Dieu ». Las Casas oppose quant à lui au discours de Sepúlveda les « fables affreuses » inventées selon lui de toutes pièces par les détracteurs des Indiens.

Après quelques éclairages sur l’œuvre et sa matière historique, le commentaire composé s’intéresse aux arguments avancés d’une part par Bartolomé de Las Casas, d’autre part Sepúlveda. Ensuite, on se penche sur la manière dont chacun s’y prend pour convaincre l’auditoire : tandis que le premier cherche à convaincre en recourant à la logique, le second cherche avant tout à susciter l’émotion dans l’assistance.

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Structure de ce commentaire du livre

Texte étudié (1 pages)

Le passage des deux portraits antagonistes des Indiens de La Controverse de Valladolid reproduit
Mise en contexte (1 pages)

Quelques éclairages pour mieux aborder l’analyse de l’extrait
Commentaire (3 pages)

Le texte étudié à la lumière des thèmes de la joute oratoire, du discours de persuasion et de la figure des Indiens

À propos du livre "La Controverse de Valladolid"

La Controverse de Valladolid constitue un bel exemple de la polyvalence de Carrière puisque cette œuvre voit le jour sous forme de récit en 1992, année où elle est aussi adaptée pour la télévision, puis est transformée en pièce de théâtre en 1999.

L’auteur y retrace, sur base de faits historiques réels, une « controverse », sorte de discussion argumentée, qui a lieu dans un couvent espagnol en 1550 et qui a pour objectif de déterminer si les indigènes rencontrés aux Indes (l’actuelle Amérique) ont une âme humaine et si l’esclavage auquel on les réduit est légitime. Toutefois, loin de se cantonner à un fait historique, ce livre évoque des questions actuelles, touchant notamment à la problématique de l’ « Autre ».

Jean-Claude Carrière

Jean-Claude Carrière est un écrivain, scénariste, dramaturge et acteur français né le 17 septembre 1931 à Colombières-sur-Orb, en France, et décédé le 8 février 2021 à Paris. Il est particulièrement connu pour sa longue et fructueuse carrière de scénariste, ayant travaillé avec des réalisateurs tels que Luis Buñuel, Milos Forman, Jacques Deray et Jean-Luc Godard. Carrière a également écrit des romans, des essais et des pièces de théâtre.

Après des études en lettres et en histoire à la Sorbonne, Carrière s'oriente d'abord vers le dessin et la rédaction de gags pour le magazine humoristique "Hara-Kiri". C'est en 1962 qu'il entame sa carrière de scénariste avec "Le Soupirant" de Pierre Étaix. Sa collaboration avec Étaix se poursuit sur plusieurs films, dont "Yoyo" (1965) et "Tant qu'on a la santé" (1966).

Sa rencontre avec Luis Buñuel marque un tournant majeur dans sa carrière. Ensemble, ils collaborent sur de nombreux films, dont "Belle de jour" (1967), "La Voie lactée" (1969), "Le Charme discret de la bourgeoisie" (1972), pour lequel ils remportent l'Oscar du meilleur scénario original, et "Cet obscur objet du désir" (1977). Leur collaboration s'étend sur près de 20 ans, jusqu'à la mort de Buñuel en 1983.

Parallèlement à sa collaboration avec Buñuel, Carrière travaille avec d'autres grands réalisateurs tels que Jacques Deray, pour qui il écrit "La Piscine" (1969) et "Borsalino" (1970), Jean-Luc Godard, sur "Sauve qui peut (la vie)" (1980), et Milos Forman, avec "Valmont" (1989) et "Les Fantômes de Goya" (2006).

Dans le domaine du théâtre, Carrière est l'auteur de nombreuses pièces, dont "L'Aide-mémoire" (1968), "La Terrasse" (1970) et "Le Mahabharata" (1985), une adaptation épique du célèbre texte indien réalisée en collaboration avec le metteur en scène britannique Peter Brook.

En tant qu'écrivain, Jean-Claude Carrière a publié des romans, des essais, des contes et des récits autobiographiques. Parmi ses œuvres notables, on peut citer "L'Évangile selon Pilate" (2000), "La Controverse de Valladolid" (1992) et "Le Cercle des menteurs" (1998).

Au cours de sa carrière, Carrière a reçu de nombreux prix et distinctions, dont un César d'honneur en 1983 et un Oscar d'honneur en 2015 pour l'ensemble de sa carrière de scénariste.

Jean-Claude Carrière est décédé en février 2021 à l'âge de 89 ans. Son héritage, marqué par sa collaboration avec les grands noms du cinéma et du théâtre, ainsi que par son talent d