À propos de ce commentaire
Ce commentaire littéraire propose une analyse approfondie du chapitre II du Vieux qui lisait des romans d’amour de Luis Sepúlveda, avec une mise en contexte et le commentaire en lui-même, structuré en différentes parties. Des clés pour mieux comprendre quelques-uns des enjeux essentiels de ce roman engagé.
Sepúlveda souhaite, à travers ce roman, interroger le lecteur sur la situation politique de ces villages où la corruption est reine ; sur l’évolution écologique, alors que la faune et la flore de la forêt amazonienne sont laissées à la merci de braconniers sans scrupules et enfin sur la situation des tribus indigènes qui voient leur espace vital diminuer chaque jour. Le chapitre que nous allons étudier ici est le pivot central de l’œuvre puisqu’il rassemble tous ces éléments, entre le maire vénal, le « gringo » mort et les indiens shuars accusés à tort.
Après quelques éclairages sur le texte étudié, le commentaire composé s’intéresse à la critique du gouvernement et de la politique présente dans l’extrait, ainsi qu’à l’engagement de l’auteur pour la préservation de la faune et de la flore de la forêt amazonienne. Ensuite, on se penche sur la figure d’Antonio Bolivar, une sorte de vieux sage terré dans sa cabane qui s’évade en lisant des romans d’amour.
Publié en 1992, Le Vieux qui lisait des romans d’amour est le premier roman de Luis Sepúlveda, pour lequel il a reçu deux prix (France Culture étranger et Relais H du roman d’évasion). Traduit en trente-cinq langues, cet ouvrage est un best-seller.
L’œuvre raconte comment Antonio José Bolivar Proaño poursuit un félin qu’il sait être à l’origine de la mort de nombreux hommes en tant que grand connaisseur de la forêt amazonienne. De renommée internationale, le roman est également un hymne à la lecture.