À propos de ce commentaire
Ce commentaire littéraire propose une analyse approfondie du passage de la mort de Manon dans Manon Lescaut de l’Abbé Prévost, avec le texte étudié, une mise en contexte et le commentaire en lui-même, structuré en différentes parties. Des clés pour mieux comprendre quelques-uns des enjeux essentiels de cette œuvre au parfum de scandale.
Après avoir été déportée avec d’autres filles de joie, Manon est exilée en Amérique (c’est le père de Des Grieux qui a obtenu cet éloignement). Désespéré, Des Grieux parvient à s’embarquer sur le bateau où elle se trouve comme volontaire afin de rester avec elle. Lorsqu’ils débarquent à La Nouvelle-Orléans, Manon renait à des sentiments nouveaux : elle devient fidèle et dévouée à son amant. Les deux amants veulent se marier, mais le neveu du gouverneur souhaite épouser la jeune femme. Un duel s’engage alors entre les deux rivaux et, croyant avoir tué son adversaire, Des Grieux s’enfuit avec Manon dans le désert où elle meurt d’épuisement.
Après quelques éclairages sur l’œuvre et la situation de l’extrait étudié, le commentaire composé s’intéresse dans un premier temps à la sobriété et au réalisme de l’extrait, ainsi qu’à son côté pathétique destiné à émouvoir le lecteur. Ensuite, on analyse les diverses significations de la mort de Manon.
Ce roman publié en 1731, puis dans une version modifiée par l’Abbé Prévost en 1953 est aujourd’hui sa seule œuvre encore connue. Sa parution et sa réception ont été entourées par le scandale, dans la mesure où l’amour de l’homme et l’amour de Dieu sont à plusieurs reprises placés sur le même plan.
Le roman se présente sous la forme d’un récit enchâssé dans un premier récit. Le narrateur dit avoir rencontré le Chevalier des Grieux dans un village. Celui-ci suit à distance sa bien-aimée, Manon Lescaut, qui se trouve enchainée avec d’autres filles de mauvaise vie devant être exilées en Amérique. Le Chevalier raconte leurs amours malheureuses au narrateur. Le roman met en relation l’amour, la religion, la morale et leurs valeurs respectives.