Je m'en vais (Jean Echenoz) : analyse

À propos de l'analyse de livre sur Je m'en vais

Dans cette analyse, Lucile Lhoste va se pencher sur l’étude du roman Je m’en vais de Jean Echenoz, publié en 1999. Écrit en contrepoint du livre Un an, paru deux ans auparavant, il rapporte aux Éditions de Minuit leur troisième prix Goncourt. Au fil de courts chapitres, l’auteur dresse le portrait de Félix Ferrer, fraîchement séparé et galeriste dans le Paris d’aujourd’hui, dont les affaires sont peu florissantes. Mis sur la piste d’antiquités inuit, il part en exploration dans le Grand Nord canadien et les ramène au bercail, mais les choses prennent bientôt une mauvaise tournure, tout comme ses pérégrinations sentimentales. À côté du parcours de Félix, on suit également celui d’un certain Baumgartner, personnage énigmatique qui erre de location en location puis de ville en ville, mais qui se révèle être en réalité un facteur central de l’intrigue.

Structure de cette analyse du livre

Je m'en vais (7 pages)

Un cheminement aux airs de Nouveau Roman
Jean Echenoz (9 pages)

Écrivain français
Résumé (11 pages)

Les errances de Félix Ferrer ; La quête des œuvres d'art inuit ; L'itinéraire de Baumgartner
Étude des personnages (16 pages)

Félix Ferrer ; Baumgartner ; Autres personnages
Clés de lecture (21 pages)

Le Nouveau Roman ; Le style de Jean Echenoz ; Thématiques et influences
Pistes de réflexion (31 pages)

Quelques questions pour approfondir sa réflexion

Que puis-je trouver dans cette analyse sur Je m'en vais

Appréciée tant par les étudiants que par les amateurs de littérature française, cette fiche de lecture au format PDF de Je m'en vais de Jean Echenoz propose une analyse globale de l’œuvre qui débute avec une brève introduction à la vie et l’œuvre de l’auteure. L’analyse littéraire se poursuit par un résumé complet et détaillé de l’intrigue avant de plonger dans une étude approfondie des personnages de ce roman qui se veut révélateur du système scolaire français. Au moyen de plusieurs clés de lecture et de nombreuses pistes de réflexion, cet outil de référence fournit aux lecteurs tous les éléments pour comprendre cet opus de Jean Echenoz.

À propos du livre Je m'en vais

L’analyse de Je m’en vais comprend la difficulté de rendre la plus compréhensible possible une œuvre qui peut désarçonner par son style inhabituel, sans occulter pour autant l’importance de ses caractéristiques littéraires. Elle évoque donc tout d’abord l’histoire de ce roman et sa place dans l’œuvre de l’auteur et le panorama littéraire français. Il est ensuite question de l’auteur, Jean Echenoz, fidèle des Éditions de Minuit où il a publié tous ses livres. Considéré comme un héritier des auteurs du Nouveau Roman, il aura eu une démarche littéraire particulière tout le long de sa carrière.

À travers une bascule permanente entre passé et présent et entre les personnages, Je m’en vais raconte plusieurs histoires. Il y a d’abord les errances personnelles de Ferrer qui, au début du récit, quitte sa femme Suzanne pour emménager avec une autre. Son quotidien connait quelques aventures avec l’acquisition, puis le vol, d’antiquités inuit, tandis que le mystérieux Baumgartner semble étrangement mêlé à cette affaire. L’étude des personnages revient ensuite sur le protagoniste Ferrer, un personnage flottant qui a du mal à se fixer et ne semble réellement attaché qu’à sa galerie, dont le caractère est par moments difficile à cerner. On rendra ensuite plus clair le personnage de Baumgartner, identité cachée du collaborateur de Ferrer, qui cache sous ses courbes et ses vagabondages une personnalité manipulatrice aux ambitions criminelles.

Les clés de lecture s’attachent ensuite à détailler de façon accessible l’historique du Nouveau Roman, mouvement dont Echenoz est un héritier littéraire, ainsi que les remises en question du roman traditionnel visibles par aspects dans Je m’en vais. Elles reviennent ensuite sur le style de l’œuvre de Jean Echenoz. Elles détaillent d’abord les liens qui unissent Je m’en vais à Un an : les deux romans partagent de nombreux personnages et situations, sans que l’un soit nécessaire à la compréhension de l’autre, et Un an permet même parfois de répondre par hypothèses aux questions posées par son successeur. On s’attarde ensuite sur le style et la confusion permanente entre auteur, narrateur et personnage. L’absence de marques de dialogue concourt en effet à une dépersonnalisation du récit et des personnages, dont l’auteur tire parti pour brouiller les pistes dans Je m’en vais.

Informations techniques

ISBN papier : 9782808697033

ISBN numérique : 9782808696890

Analyse de : Lucile Lhoste

Structure de cette analyse du livre

Je m'en vais (7 pages)

Un cheminement aux airs de Nouveau Roman
Jean Echenoz (9 pages)

Écrivain français
Résumé (11 pages)

Les errances de Félix Ferrer ; La quête des œuvres d'art inuit ; L'itinéraire de Baumgartner
Étude des personnages (16 pages)

Félix Ferrer ; Baumgartner ; Autres personnages
Clés de lecture (21 pages)

Le Nouveau Roman ; Le style de Jean Echenoz ; Thématiques et influences
Pistes de réflexion (31 pages)

Quelques questions pour approfondir sa réflexion

Appréciée tant par les étudiants que par les amateurs de littérature française, cette fiche de lecture au format PDF de Je m'en vais de Jean Echenoz propose une analyse globale de l’œuvre qui débute avec une brève introduction à la vie et l’œuvre de l’auteure. L’analyse littéraire se poursuit par un résumé complet et détaillé de l’intrigue avant de plonger dans une étude approfondie des personnages de ce roman qui se veut révélateur du système scolaire français. Au moyen de plusieurs clés de lecture et de nombreuses pistes de réflexion, cet outil de référence fournit aux lecteurs tous les éléments pour comprendre cet opus de Jean Echenoz.

À propos de l'analyse de livre sur Je m'en vais

À propos du livre Je m'en vais

L’analyse de Je m’en vais comprend la difficulté de rendre la plus compréhensible possible une œuvre qui peut désarçonner par son style inhabituel, sans occulter pour autant l’importance de ses caractéristiques littéraires. Elle évoque donc tout d’abord l’histoire de ce roman et sa place dans l’œuvre de l’auteur et le panorama littéraire français. Il est ensuite question de l’auteur, Jean Echenoz, fidèle des Éditions de Minuit où il a publié tous ses livres. Considéré comme un héritier des auteurs du Nouveau Roman, il aura eu une démarche littéraire particulière tout le long de sa carrière.

À travers une bascule permanente entre passé et présent et entre les personnages, Je m’en vais raconte plusieurs histoires. Il y a d’abord les errances personnelles de Ferrer qui, au début du récit, quitte sa femme Suzanne pour emménager avec une autre. Son quotidien connait quelques aventures avec l’acquisition, puis le vol, d’antiquités inuit, tandis que le mystérieux Baumgartner semble étrangement mêlé à cette affaire. L’étude des personnages revient ensuite sur le protagoniste Ferrer, un personnage flottant qui a du mal à se fixer et ne semble réellement attaché qu’à sa galerie, dont le caractère est par moments difficile à cerner. On rendra ensuite plus clair le personnage de Baumgartner, identité cachée du collaborateur de Ferrer, qui cache sous ses courbes et ses vagabondages une personnalité manipulatrice aux ambitions criminelles.

Les clés de lecture s’attachent ensuite à détailler de façon accessible l’historique du Nouveau Roman, mouvement dont Echenoz est un héritier littéraire, ainsi que les remises en question du roman traditionnel visibles par aspects dans Je m’en vais. Elles reviennent ensuite sur le style de l’œuvre de Jean Echenoz. Elles détaillent d’abord les liens qui unissent Je m’en vais à Un an : les deux romans partagent de nombreux personnages et situations, sans que l’un soit nécessaire à la compréhension de l’autre, et Un an permet même parfois de répondre par hypothèses aux questions posées par son successeur. On s’attarde ensuite sur le style et la confusion permanente entre auteur, narrateur et personnage. L’absence de marques de dialogue concourt en effet à une dépersonnalisation du récit et des personnages, dont l’auteur tire parti pour brouiller les pistes dans Je m’en vais.