Ce commentaire littéraire propose une analyse approfondie de l’excipit de L’Étranger d’Albert Camus, avec le texte étudié, une mise en contexte et le commentaire en lui-même, structuré en différentes parties. Des clés pour mieux comprendre quelques-uns des enjeux essentiels de ce roman atypique dans le paysage littéraire des années 1940.
L’extrait sur lequel on se penche constitue la dernière scène du roman. Après que Meursault ait été jugé pour le meurtre de l’Arabe et condamné à mort, il reçoit dans sa cellule la visite d’un aumônier. Celui-ci espère recueillir sa confession et l’ouvrir à Dieu. Meursault, dénoué de toute spiritualité et fondamentalement incroyant, s’emporte violemment contre lui.
Après quelques éclairages sur l’absurde dans l’œuvre de Camus et la situation de l’extrait étudié, le commentaire composé s’intéresse, entre autres, à la métamorphose du personnage de Meursault qui passe par différents états émotionnels, puis à sa révolte contre la « vie absurde », mais aussi contre les « fausses croyances ». Enfin, on commente l’état final du protagoniste, qui parvient à l’acceptation de soi et du monde, un état rendu par un style nettement plus poétique.
Publié en 1942, L’Étranger est le premier roman de Camus. Il raconte comment Meursault, un jeune homme taiseux incarnant l’absurde au point d’être étranger à sa propre existence, est condamné à mort pour le meurtre d’un Arabe, parce qu’il n’a pas pleuré lors de l’enterrement de sa mère. Écrit à la première personne dans un style très oral, ce roman atypique est aussi une critique de la comédie humaine.
L’Étranger est une des œuvres du XXe siècle les plus lues et les plus étudiées en France et dans le monde.
ISBN papier : 9782806236302
ISBN numérique : 9782806233059
Analyse de : Marine Everard