À propos de ce résumé
Ce document propose un résumé clair et détaillé des Lettres Persanes de Montesquieu dont voici un extrait :
« Poussés par la curiosité et l’envie de découvrir les mœurs d’autres contrées, Usbek et Rica, deux persans, entreprennent un voyage en Europe à destination de la France. Au travers de leurs correspondances, notamment avec leur ville d’origine, Ispahan, ils jettent un œil qui se veut neuf et candide sur la société française du XVIIIe siècle.
Ils quittent la Perse le 14 mars 1711 et traversent la Turquie et l’Italie, avant d’arriver à Paris en mai 1712 où ils passeront huit années. Les 161 lettres permettent d’aborder la plupart des grands sujets de l’époque, ainsi que la vie du sérail d’Usbek.
Le sérail est initialement la partie d’une habitation turque habitée par les femmes. Le harem, quant à lui, désigne tant le groupe de femmes que leur lieu de séjour. Dans les Lettres Persanes, comme dans de nombreuses œuvres littéraires occidentales, on constate une confusion entre les deux mots, sérail étant utilisé pour harem.
Ce sérail, trait exotique assez populaire au XVIIIe siècle, fait l’objet des 15 dernières lettres de l’œuvre au cours desquelles on assiste à la révolte des femmes, à la disparition de tout ordre et au suicide de Roxane. »
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Les Lettres persanes paraissent à Amsterdam sans nom d’auteur en 1721. Montesquieu prétend n’être que le traducteur. Roman épistolaire, il rend compte d’un voyage de huit ans au travers de lettres de deux persans. Ceux-ci livrent leurs impressions et réflexions, tandis que leurs correspondants leur font part des événements majeurs qu’ils vivent, notamment de la vie du sérail. Ces lettres sont l’occasion d’observer la société française et ses coutumes, mais aussi sa religion et sa politique. Par ailleurs, Montesquieu nourrit le gout de l’époque pour l’Orient et la fascination manifeste qui existe pour le sérail. Satirique et souvent comique, les Lettres persanes sont aussi l’occasion de jeter les premières pierres d’une réflexion profonde, notamment politique.