À propos de ce résumé de Gilgamesh
Ce document propose un résumé clair et détaillé de l’adaptation de Gilgamesh par Léo Scheer, dont voici un extrait :
« En Mésopotamie, sur une pierre d'un des temples d'Uruk, considérée comme la première cité, est gravée l'histoire de Gilgamesh, son cinquième roi, un colosse mi-humain, mi-dieu, « celui qui a tout vu, exploré la Terre entière, pénétré chaque chose » (p. 13).
Un jour, Gilgamesh abuse de sa puissance et fait régner la terreur sur la cité, qu'il a transformée en lieu de débauches. La déesse Aruru, qui a conçu l'humanité, crée alors, à partir d'argile, un autre colosse, Endiku le Valeureux, pour qu'il se mesure à Gilgamesh et ramène la paix dans la ville. Dans le même temps, Gilgamesh fait un rêve qui lui promet la rencontre prochaine d'un compagnon fidèle.
Endiku, tenté par une prostituée, quitte la forêt où il vit tranquille et arrive à Uruk, où il mène son premier combat contre Gilgamesh, pour l'empêcher de commettre un viol. Le roi cède devant la force de son adversaire et pressent en lui l'ami vu en songe. Il lui propose alors de vaincre avec lui l'ogre Humbaba le Féroce qui défend l'accès à la forêt des Cèdres, longue de six cents kilomètres, aidé dans sa tâche par deux dieux redoutables. Endiku, inquiet, demande l'aide des Sages pour dissuader Gilgamesh de s’attaquer à l’ogre, en vain. Le roi va faire ses adieux à sa mère, Ninsuna, qui adopte Endiku comme fils et lui recommande de protéger Gilgamesh, ce à quoi Endiku s'engage. »
Découvrez la suite dans le document.
Gilgamesh est la plus ancienne œuvre littéraire qui soit parvenue jusqu'à nous. Il s'agit d'un poème épique qui devait comprendre à l’origine trois mille vers écrit en akkadien, langue parlée en Mésopotamie (l'Irak actuel) plusieurs millénaires avant J.-C. Les deux tiers en ont été retrouvés dans la bibliothèque d'Assurbanipal, roi d'Assyrie au septième siècle avant J.-C, écrits sur des tablettes d'argile découvertes par des archéologues. Le reste de l’œuvre a été retrouvé, dispersé, dans tout le Moyen-Orient. Ces écrits se sont ensuite propagés pendant plus de vingt siècles : ils ont été recopiés, traduits et racontés. Mais ils ont disparu un peu avant l'ère chrétienne. Les fouilles archéologiques du dix-neuvième siècle ainsi que le déchiffrement des écritures cunéiformes ont ensuite permis de les redécouvrir à nouveau.
L'Épopée de Gilgamesh narre les exploits incroyables du héros éponyme, mi-dieu, mi-homme, « le grand homme qui ne voulait pas mourir » (Jean Bottéro), ce puissant roi d'Uruk dont l'appétit de domination se transforme en quête de la sagesse dans la seconde partie du récit. Léo Scheer n’a adapté qu’une partie de l’œuvre.