À propos de ce résumé de La Télévision
Ce document propose un résumé clair et détaillé de La Télévision de Jean-Philippe Toussaint dont voici un extrait :
« Alors qu’il passe un été seul à Berlin (Delon, sa compagne enceinte de leur fille à naitre, et leur fils étant partis en vacances en Italie) afin de se consacrer à l’étude et à l’écriture, le narrateur décide brusquement de ne plus regarder la télévision. Sa décision intervient après l’arrivée du Tour de France en juillet. Il prend soudain conscience qu’il passe ses journées chez lui, allongé sur son canapé, à regarder le flux continu qui se déverse du petit écran. Il sait pourtant qu’il a bien d’autres choses à faire comme « penser, lire, écouter de la musique, faire l’amour, (se) promener, aller à la piscine, cueillir des champignons »… et surtout travailler.
Ce professeur d’université belge, a en effet obtenu une bourse (qui lui a permis de s’installer à Berlin avec sa famille) afin d’étudier les rapports entre art et pouvoir politique à travers l’épisode apocryphe du pinceau (rapporté par Musset dans sa nouvelle Le fils du Titien), selon lequel Charles Quint rendant visite au Titien se serait baissé pour ramasser le pinceau échappé de la main du peintre. »
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Cinquième des romans de Jean-Philippe Toussaint, La télévision fait partie, avec La salle de bain et Monsieur, de ses romans qu’il appelle programmatiques (le titre est simple et annonce de quoi il va être question). Avec ce titre, son style dépouillé et son attachement aux Éditions de Minuit (éditeur notamment de Robbe-Grillet), il se rattache au mouvement du Nouveau roman et a même été qualifié, avec Echenoz et Chevillard, de chef de file du « Nouveau nouveau roman ».
Vagabondage estival d’un quadragénaire belge à Berlin (Jean-Philippe Toussaint y a vécu) à la recherche de l’inspiration (et de la motivation) pour écrire, La télévision a souvent été lue comme une œuvre autobiographique. L’auteur s’en défend et n’évoque qu’un point de départ romanesque.