À propos de l'analyse de livre sur Qu'à jamais j'oublie
Rédigée par les soins d’Elise Vander Goten, cette analyse porte sur Qu’à jamais j’oublie, le douzième roman de Valentin Musso. Paru en 2021, ce thriller psychologique met en scène le personnage de Théo, prêt à tout pour déterrer le passé de sa mère après qu’elle a tenté d’assassiner un parfait inconnu. Son enquête le mène en Suisse, dans un pensionnat pour jeunes filles aux allures de pénitencier tel qu’il en existait des centaines dans les années 1970. Bien que la trame narrative et les personnages relèvent de la fiction, Qu’à jamais j’oublie est ainsi fondé sur des faits réels et résulte d’un travail de documentation important.
Caractérisée par sa clarté et sa précision, cette analyse de Qu’à jamais j’oublie est scindée en plusieurs parties visant à acquérir une maitrise de l’œuvre dans sa globalité. Elle débute par une introduction, comportant d’abord une présentation générale du titre, puis une biographie synthétique et complète de son auteur, Valentin Musso. Elle se poursuit ensuite avec un résumé complet de l’intrigue de Qu’à jamais j’oublie, reprenant de manière synthétique les évènements principaux de l’histoire, y compris son dénouement. Celui-ci est divisé en deux parties, l’une portant sur le passé de la mère de Théo, internée en 1967 dans un pensionnat suisse, et l’autre portant sur l’enquête que réalise Théo à son sujet en 2008, soit 40 ans plus tard. Une fois la trame principale exposée, l’analyse développe plus en longueur le passé des différents personnages du roman : Théo Kircher, un homme d’une quarantaine d’années en pleine crise identitaire, Nina Jansen, une jeune fille de 16 ans tombée dans les griffes du système, Denise Piaget, une femme à la beauté renversante, mais au passé difficile, et Marianne Dussaut, une historienne hantée par les erreurs de son père, possèdent ainsi chacun leur propre fiche détaillant les différentes épreuves qu’ils ont dû traverser au cours de leurs vies.
La section suivante est quant à elle consacrée aux clés de lecture, permettant d’envisager une étude plus poussée de Qu’à jamais j’oublie. Enfin, quelques pistes de réflexion sont proposées sous la forme d’un questionnaire, permettant de tester ses connaissances nouvellement acquises et de méditer sur les thématiques qu’aborde le roman.
Les clés de lecture constituent une composante essentielle de cette analyse, parce qu’elles permettent de comprendre quels procédés sont à l’œuvre dans Qu’à jamais j’oublie, le contexte littéraire et sociétal dans lequel s’inscrit ce roman et quels messages sont véhiculés à travers lui par Valentin Musso. Ainsi, cette section s’intéresse tout d’abord aux caractéristiques du genre du thriller psychologique, avant de s’attarder sur la concordance des temps adoptée dans ce roman et ses spécificités liées à sa double temporalité. Enfin, elle développe comment l’auteur constitue avec Qu’à jamais j’oublie un plaidoyer contre les violences faites aux femmes.
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Paru en 2021 aux éditions Seuil, Qu’à jamais j’oublie est le neuvième roman écrit par Valentin Musso. Il s’agit d’un thriller, mettant en scène le personnage de Théo, un quarantenaire qui décide d’enquêter sur le passé de sa mère lorsqu’il apprend qu’elle a tenté d’assassiner un inconnu sans raison apparente. Assez vite, il comprend qu’un secret empêche depuis des années sa famille d’aller de l’avant et que la clé du mystère réside en Suisse, dans un internat où sa mère semble avoir été pensionnaire…
Valentin Musso décide d’écrire les premières pages de ce livre après être tombé par hasard sur un article traitant des internements administratifs en Suisse. Des années 1960 à 1980, des centaines d’hommes et de femmes qui n’avaient pourtant été ni jugés ni condamnés par la justice ont en effet été envoyés dans des établissements pénitentiaires, qui étaient bien souvent le théâtre de maltraitances et d’abus sexuels.
Si sa part romanesque est parfaitement assumée, ce livre s’appuie donc sur des faits historiques et est le fruit d’un long travail de documentation. Certaines des lettres citées dans le texte de Valentin Musso sont d’ailleurs des témoignages authentiques de victimes.