Mes départs : Résumé du livre

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Description du résumé sur Mes départs (Panaït Istrati)

Ce document propose un résumé clair et détaillé de Mes départs de Panaït Istrati, dont voici un extrait :

« Le narrateur se rappelle avec amertume ses années d'école. Élève médiocre, il se souvient du seul maitre qu'il ait apprécié, celui qui lui a appris à lire. Ce dernier lui conseille de poursuivre ses études, mais il refuse car il veut gagner sa vie pour aider sa mère, qui est veuve. Il fait alors ses « premiers pas dans l'arène où la lutte est ardue pour le pauvre » (p. 17). Conscient d'abandonner son enfance et de devoir renoncer aux longues promenades dans la nature qu’il apprécie tant, il s'embauche comme garçon de cabaret dans la taverne grecque de Kir Léonida, qui y travaille avec son père, Barbo Zanetto. Il doit pour cela braver sa mère qui craint qu'il ne quitte trop vite son patron et passe ainsi pour un bon à rien aux yeux du quartier, mais « tout enfant est un révolutionnaire » (p. 27), dit le narrateur, regrettant que la société étouffe chez les jeunes cette énergie vitale. »

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À propos du livre "Mes départs"

Parue en 1927, l’œuvre Mes départs fait partie du recueil La Jeunesse d'Adrien Zograffi. Dans ce récit autobiographique, l’auteur-narrateur évoque ses difficiles débuts dans la vie. D'abord serveur dans une taverne grecque en Roumanie, il raconte les peines endurées et sa rencontre avec un vieux marin qui le sauve du désespoir. La deuxième partie du livre, séparée de la première par une ellipse narrative de quelques années, relate le voyage mouvementé du personnage, qui veut gagner la France et échoue finalement en Égypte.

Panaït Istrati

Panaït Istrati était un écrivain roumain né le 10 août 1884 à Brăila, en Roumanie, et décédé le 18 avril 1935 à Bucarest, en Roumanie. Il est surtout connu pour ses romans et ses récits, qui ont été salués pour leur style d'écriture vibrant et leur exploration de thèmes tels que la pauvreté, l'oppression et la révolution.

Istrati a grandi dans la pauvreté et a travaillé comme ouvrier avant de se consacrer à l'écriture. Il a commencé sa carrière littéraire en écrivant des articles pour des journaux et des revues en Roumanie avant de se tourner vers la fiction.

Son premier livre, Kyra Kyralina, a été publié en 1924 et raconte l'histoire d'une jeune femme qui travaille comme prostituée en Turquie. Le livre a été salué pour sa représentation réaliste de la vie des pauvres et des opprimés, ainsi que pour son style d'écriture vibrant.

Istrati a continué à écrire des romans acclamés, y compris Les Chardons du Baragan (1928), qui raconte l'histoire d'un jeune garçon qui grandit dans la pauvreté en Roumanie, et Codine (1933), qui explore les thèmes de l'amour, de la trahison et de la révolution.

Istrati était un fervent militant de gauche et a été impliqué dans les mouvements communistes et anarchistes en Europe. Il a voyagé dans toute l'Europe et a rencontré de nombreux écrivains et intellectuels de l'époque, y compris Romain Rolland et André Gide.

Cependant, Istrati a été critiqué pour ses relations ambiguës avec l'Union soviétique et les communistes. Il a été expulsé du Parti communiste français en 1933 pour avoir critiqué la politique stalinienne.

Istrati est décédé en 1935 à l'âge de 50 ans à Bucarest, en Roumanie. Aujourd'hui, son travail est considéré comme une contribution importante à la littérature roumaine et européenne. Son style d'écriture vibrant et sa représentation réaliste de la vie des pauvres et des opprimés ont influencé de nombreux écrivains et artistes. Ses livres continuent d'être lus et appréciés dans le monde entier.