Je tape la manche. Une vie dans la rue - Analyse du livre

de Jean-Marie Roughol, Jean-Louis Debré

4/5 (1 évaluation)

À propos de cette analyse

Grâce à cette analyse de Je tape la manche. Une vie dans la rue, que nous devons à notre experte Lucile Lhoste, maitre en langues et littératures françaises et romanes, les lecteurs étudieront sans difficultés l’ouvrage de Jean-Marie Roughol et Jean-Louis Debré. Le témoignage du premier sur sa vie de sans domicile fixe est expliqué et résumé par notre spécialiste, qui dresse au préalable un bref portrait des auteurs et du texte. Le parcours de Jean-Marie Roughol est résumé dans les moindres détails : son enfance difficile, ses « débuts » dans la rue, le lien social qu’il a tout de même pu construire avec ses compagnons d’infortune ainsi que les célébrités qu’il a rencontrées. Les thèmes de la mendicité en France et de la littérature de la rue font l’objet d’une analyse plus poussée dans un chapitre consacré aux éclairages et des clés de lecture sont apportées au lecteur pour analyser le texte. Il pourra y considérer la forme spéciale de ce livre, une sorte d’autobiographie élaborée, mais aussi le regard aiguisé que porte le vagabond sur la société. La remise en lumière de la problématique des SDF est également envisagée. Enfin, quelques pistes de réflexion proposent au lecteur de poursuivre son analyse de cet ouvrage plus en profondeur.

Jean-Marie Roughol est un SDF parisien qui vit dans la rue depuis plus de 20 ans. Pour vivre, il fait la manche dans le quartier des Champs-Élysées et, un jour de 2013, il propose à un client de la grande surface devant laquelle il se trouve de surveiller son vélo. Ce dernier, qui n’est autre que l’homme politique Jean-Louis Debré, à l’époque président du Conseil constitutionnel, accepte. Une relation d’amitié se noue alors entre les deux hommes et Jean-Louis Debré soumet au sans-abri l’idée d’écrire un livre dans lequel il parlerait de sa vie de mendiant. Après une brève hésitation, Jean-Marie Roughol décide de se lancer dans l’aventure.

Je tape la manche. Une vie dans la rue parait en 2015. Si Jean-Marie Roughol y livre son témoignage de la mendicité et apporte le fond du texte, c’est Jean-Louis Debré qui se charge de la rédaction et de la forme. Dans ce livre, le SDF évoque son enfance pendant laquelle il passe du domicile familial avec un père alcoolique aux familles d’accueil qui ne prennent pas toujours soin de lui. Il effectue son service militaire et ensuite, il est logé et nourri quelques temps par un ami. Mais il se retrouve très vite à la rue et est obligé de faire la manche pour survivre.

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