Eugénie Grandet - Commentaire sur Le portrait du Père Grandet
de Honoré de Balzac
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Publié en 1833, *Eugénie Grandet* s'inscrit dans la Comédie humaine de Balzac. Le roman explore les thèmes de l'avarice et de la bourgeoisie montante sous la Restauration. Pour un résumé complet de l'œuvre, consultez cette ressource.
Ce portrait ouvre le roman et pose les bases de l'intrigue. Le Père Grandet incarne l'avarice, un thème central chez Balzac. Ce passage est crucial pour saisir la critique sociale de l'auteur.
Ce portrait introduit le personnage principal et son obsession pour l'argent. Il montre comment Balzac utilise le réalisme pour créer un personnage à la fois crédible et symbolique.
Le commentaire suit une progression logique : mise en contexte, analyse du portrait réaliste, étude de la dimension monstrueuse, et conclusion synthétique. Chaque partie est clairement délimitée pour faciliter la compréhension.
Balzac utilise une description exhaustive pour ancrer son personnage dans la réalité. L'ironie révèle la monstruosité morale, tandis que le symbolisme donne une dimension mythique au Père Grandet.
Ces procédés créent une tension entre réalisme et dramatisation. Le lecteur perçoit à la fois l'épaisseur humaine du personnage et sa dimension archétypale.
Le Père Grandet incarne l'avarice pathologique. Sa description physique révèle ses traits moraux. Il devient un symbole de la bourgeoisie montante et de ses travers.
Balzac réussit à créer un personnage crédible tout en en faisant un type. Le Père Grandet est à la fois un individu et une représentation des vices de son époque.
Ce thème montre la dérive d'une société où l'argent prime sur les sentiments. Balzac dénonce l'individualisme croissant de la bourgeoisie post-révolutionnaire.
Balzac équilibre deux impératifs : peindre un personnage crédible et en faire un symbole. Cette tension est au cœur de son génie littéraire.
Cette phrase résume l'avarice pathologique du Père Grandet. Elle montre comment son obsession de l'argent l'isole socialement.
Chaque détail physique évoque un trait moral. Le teint « tanné » suggère un homme dur, marqué par l'égoïsme.
Balzac condense ici toute la personnalité du Père Grandet. La « finesse dangereuse » suggère une intelligence perverse.
Pour compléter votre préparation, explorez *Le Père Goriot* ou *La Cousine Bette*. Ces romans partagent des thèmes similaires et vous aideront à maîtriser le style balzacien. Vous pouvez également consulter l'analyse du portrait de Mademoiselle de Chartres dans *La Princesse de Clèves* pour une autre perspective sur le réalisme littéraire.
Pour vérifier votre compréhension de l'œuvre, vous pouvez utiliser ce questionnaire sur *Eugénie Grandet*.
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Ce document a été rédigé par Julie Mestrot
Julie Mestrot est titulaire d'un doctorat en philosophie (Université Paris 8)
Validé par des experts en littérature
Julie Mestrot est titulaire d'un doctorat en philosophie (Université Paris 8)