À propos de l'analyse de livre sur En attendant Godot
Rédigée par Claire Cornillon, docteure en lettres modernes, cette synthèse littéraire d’En attendant Godot de Samuel Beckett constitue une véritable porte d’entrée dans le théâtre de l’absurde. Parce qu’elle pose les essentiels du genre, et de l’œuvre de Beckett en particulier, elle vous permettra d’en comprendre rapidement les spécificités et les enjeux. Après une courte présentation de l’auteur et de la pièce, vous trouverez tout d’abord un résumé détaillé de l’œuvre : même si l’intrigue est quasiment absente, nous avons tenu à rapporter précisément les moindres faits et gestes des protagonistes. Dans l’analyse de ces derniers, on se penche notamment sur les deux duos mis en scène : le premier, comique, formé par Vladimir et Estragon ; le second, tragique, composé de Pozzo et Lucky. Si vous souhaitez approfondir votre connaissance des personnages, un commentaire littéraire est spécialement consacré aux relations entre Vladimir et Estragon. Viennent ensuite les clés de lecture, qui fournissent une explication globale de l’œuvre : on y aborde le théâtre de l’absurde, la problématique du langage dans la pièce, les thématiques de la répétition et de l’attente, ainsi que le mélange entre le tragique et le comique. Pour terminer, une dizaine de pistes de réflexion, sous forme de questions ouvertes, vous permettront d’aller plus loin dans votre étude de la pièce, notamment en la comparant à une autre œuvre de l’auteur, Fin de partie, ou à des œuvres d’autres dramaturges tels qu’Eugène Ionesco. Et si vous voulez vous assurer d’avoir bien compris En attendant Godot, testez vos connaissances grâce à notre questionnaire de lecture.
Créée en 1953, En attendant Godot est incontestablement la pièce la plus célèbre de Samuel Beckett. Exemple emblématique du théâtre de l’absurde, elle ne comprend pour ainsi dire aucune action. « Sur une route à la campagne, avec arbre », deux personnages, Vladimir et Estragon, attendent inlassablement un certain Godot, tentant vainement de tromper leur ennui et leur désespoir par des bavardages inconsistants et répétitifs. Si le premier acte se clôt sur un « Allons-y » de Vladimir, la didascalie qui suit indique aussitôt : « Ils ne bougent pas. » Le deuxième acte est alors dans la même veine que le premier, soulignant l’absurdité de l’existence humaine et le vide du langage.
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