Pensées pour moi-même

Pensées pour moi-même : Résumé du livre

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Description du résumé sur Pensées pour moi-même ()

Ce document propose un résumé clair et détaillé des Pensées pour moi-même de Marc-Aurèle, dont voici un extrait :

"La vie et la mort sont considérées par les stoïciens comme des actions naturelles, nécessaires à l’ordre de la nature. La première est celle qui nous donne la possibilité de disposer d’un corps et de penser par la raison, la deuxième une possibilité qui peut advenir n’importe quand et pousse par conséquent à agir dans l’intérêt du sens commun et de la nature."

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À propos du livre "Pensées pour moi-même"

Les réflexions personnelles de l’empereur Marc Aurèle, écrites pendant les dix dernières années de sa vie, constituent les douze subdivisions en livres de Pensées pour moi-même, aussi abrégé en Pensées. L’empereur s’y adresse à lui-même, fait le bilan de ses actions et expose diverses lignes de conduite que chaque être humain, selon lui, se doit de suivre. Il commence par y dresser la liste des traits qu’il a hérités de ses aïeux, de sa famille et de ses pairs, avant de développer nombre d’idées liées au stoïcisme : ne pas céder aveuglément à la tentation, utiliser sa raison pour comprendre le monde et agir selon sa nature, et traiter l’autre de manière équitable en évitant de recourir à la violence.

Lui-même influencé par la philosophie d’Epictète (philosophe stoïcien grec, 50-125 ou 130 apr. J.-C.), Marc Aurèle préfigure ce que sera des siècles plus tard la psychologie cognitive, c’est-à-dire que la vision que l’on a de la réalité est éclairée par le jugement que l’on porte sur elle. Les Pensées expriment une vision des évènements où ce qui nous arrive venant de quelque chose ou quelqu’un d’extérieur à nous ne devrait pas être une source de trouble, et donc qu’il appartient à l’individu de travailler sur l’importance qu’il leur donne. Une grande importance est également donnée à l’acceptation de l’œuvre de la nature, autrement dit au destin, car il est inévitable y compris dans la mort, qui n’est pour Marc Aurèle qu’une autre action naturelle à laquelle chacun doit avoir l’intelligence de s’adapter.

Marc Aurèle

Dernier représentant des « cinq bons empereurs », Marc Aurèle nait à Rome en 121 apr. J.-C. d’un père préteur, Marcus Annius Verus, et d’une mère héritière noble, Domitia Lucilla. Son père meurt alors qu’il est encore enfant et sa mère obtient qu’il soit éduqué à domicile par des précepteurs. Dès cette époque, Marc Aurèle manifeste une prédisposition marquée pour la philosophie stoïcienne, encouragée en particulier par le rhéteur Cornélius Fronton (entre 95 et 100-entre 166 et 170). Parallèlement à son éducation se joue son destin politique. Alors qu’il est adolescent, l’empereur Hadrien (76-138) décède après avoir adopté Antonin le Pieux (86-161) à la condition que ce dernier adopte à son tour Marc Aurèle et Lucius Verus (130-169). Antonin décide d’éliminer le second de la succession, mais lorsqu’il meurt après 22 ans de règne, Marc Aurèle désire prendre ses fonctions d’empereur à égalité avec son frère adoptif.

Alors que les décennies précédentes étaient pacifiques, le règne de Marc Aurèle est marqué par de nombreuses guerres sur plusieurs fronts, contraignant l’empereur à passer beaucoup de temps hors de Rome. C’est pendant cette période qu’il commence à consigner ses pensées, qui dénotent une personnalité portée à ne jamais se défaire de sa raison et à éviter le conflit autant que possible par la discussion. En 180, toujours sur un front de guerre, il tombe malade et désigne son fils Commode (161-192) comme successeur. Il décède le 17 mars 180 apr. J.-C. à Sirmium ou Vindobona. La mort de Marc Aurèle marque la fin d’un âge d’or tant sur le plan économique que spirituel, son fils étant passé à la postérité comme un empereur cruel et sanguinaire.

Informations techniques

ISBN numérique : 9782808023757