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Ce document propose un résumé gratuit clair et détaillé de l'essai Paradoxe sur le comédien de Denis Diderot, dont voici un extrait :
« Deux interlocuteurs se promènent à Paris en discutant d’un livre sur le théâtre. Le premier intervenant constate tout d’abord qu’il est difficile pour un comédien d’apprendre son rôle : il ne peut se baser que sur ce qu’en dit l’auteur. Pourtant le texte ne donne jamais assez d’informations : il n’est que « des signes approchés d’une pensée » (p. 126). Le bon comédien doit selon lui s’imprégner de son personnage sans faire preuve de sensibilité, comme « un spectateur froid et tranquille » (p. 127). Autrement dit, le bon comédien est capable de tout imiter avec sang-froid : s’il est trop sensible, il ne peut jouer qu’en suivant ses propres émotions et non celle du personnage qu’il doit incarner, ce qui rend son jeu inégal. C’est donc, paradoxalement, le sang-froid qui permet de reproduire toutes les émotions sur scène. Il en va de même pour l’écrivain : ce n’est pas dans les moments de douleur que lui vient le talent d’écrire, mais bien quand il a la tête froide. »
Découvrez la suite dans le document.
Pour aller plus loin dans votre compréhension de l'oeuvre de Denis Diderot, nous vous conseillons aussi de consulter notre Analyse de Paradoxe sur le comédien qui propose une présentation de l'auteur et du livre, suivie d'un résumé, d'une analyse des personnages et des clés de lecture.
ISBN papier : 9782806252234
ISBN numérique : 9782806251794
Analyse de : Nathalie Roland
Ce document propose un résumé gratuit clair et détaillé de l'essai Paradoxe sur le comédien de Denis Diderot, dont voici un extrait :
« Deux interlocuteurs se promènent à Paris en discutant d’un livre sur le théâtre. Le premier intervenant constate tout d’abord qu’il est difficile pour un comédien d’apprendre son rôle : il ne peut se baser que sur ce qu’en dit l’auteur. Pourtant le texte ne donne jamais assez d’informations : il n’est que « des signes approchés d’une pensée » (p. 126). Le bon comédien doit selon lui s’imprégner de son personnage sans faire preuve de sensibilité, comme « un spectateur froid et tranquille » (p. 127). Autrement dit, le bon comédien est capable de tout imiter avec sang-froid : s’il est trop sensible, il ne peut jouer qu’en suivant ses propres émotions et non celle du personnage qu’il doit incarner, ce qui rend son jeu inégal. C’est donc, paradoxalement, le sang-froid qui permet de reproduire toutes les émotions sur scène. Il en va de même pour l’écrivain : ce n’est pas dans les moments de douleur que lui vient le talent d’écrire, mais bien quand il a la tête froide. »
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Œuvre posthume, Paradoxe sur le comédien parait pour la première fois en 1830. Ce texte nait d’un compte-rendu de lecture de Garrick ou les Acteurs anglais (livre concernant l’art dramatique) pour la Correspondance littéraire (1770). Il s’agit probablement aussi d’une réponse à la Lettre à d’Alembert sur les spectacles de Rousseau (1758) : ce dernier estime que le théâtre corrompt les bonnes mœurs. Diderot présente, sous la forme d’un dialogue, sa théorie sur le jeu des acteurs, basé sur l’imitation de la nature et dénué de sensibilité. Ses réflexions, muries pendant de longues années et parfois contradictoires, se prolongent par une pensée plus générale sur la création artistique.
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Ce document a été rédigé par Nathalie Roland
Nathalie Roland est titulaire d'un master 2 en histoire de l'art et archéologie (Université de Liège)
Validé par des experts en littérature
Nathalie Roland est titulaire d'un master 2 en histoire de l'art et archéologie (Université de Liège)