À propos de ce résumé de Huis clos
Ce document propose un résumé clair et détaillé d'Huis clos de Jean-Paul Sartre, dont voici un extrait :«Scène 1Un garçon d’étage amène un homme (Joseph Garcin) dans un salon. Celui-ci est rassuré de n’y voir ni instrument de torture, ni moyen de faire souffrir. Mais, rapidement, il commence à observer différemment la pièce et s’interroge sur certains éléments qu’il estime douteux : pas de brosse à dents, aucune fenêtre, une porte qui ferme de l’extérieur et une lumière artificielle permanente.Scène 2Resté seul, l’homme, pris de désespoir, sonne pour appeler le garçon, puis tambourine à la porte, sans succès, jusqu’au moment où le garçon entre une seconde fois, accompagné d’une dame.
Scène 3Perdue, la dame (Inès Serrano) croit se trouver face à son bourreau et réclame une certaine Florence. Garcin se demande pourquoi elle l’a pris pour un bourreau ; elle lui avoue que c’est à cause de la peur qu’il éprouve. Gêné, Garcin détourne la conversation et essaye d’organiser leur vie commune sous le signe du respect, de la politesse et, surtout, du silence. Chacun se réinstalle dans son coin, mais Inès est rapidement gênée par un tic nerveux de Garcin. Elle lui intime l’ordre d’arrêter de suite, mais celui-ci, incapable de se retenir, s’enfouit le visage dans les mains. »Découvrez la suite dans le document.
Écrite en 1943 et jouée dès 1944, Huis clos est une pièce de théâtre qui illustre les thèses existentialistes. Sartre y met en scène trois personnages enfermés dans une même pièce et contraints de cohabiter pour l’éternité. Très vite, ils constatent leurs différences, puis perçoivent dans le regard des autres l’image qu’ils donnent d’eux-mêmes. Cette image est insupportable et, malgré leurs efforts, ils ne parviennent pas à la fuir. Finalement, on comprend que, pour Sartre, « L’enfer, c’est les autres », ou plutôt la façon dont les autres nous perçoivent. Dans cette pièce, Sartre insiste aussi sur les thèmes de la responsabilité et de la nécessité d’un engagement politique, qui sont, pour lui, les conséquences directes de la liberté dont l’homme bénéficie.