- LePetitLittéraire.fr
- Analyses de livres
- L'Avare - Commentaire : Le monologue d'Harpagon
L'Avare - Commentaire sur Le monologue d'Harpagon
de Molière
Un gain de temps pour les étudiants
Ce document vous offre une analyse prête à l’emploi, avec des explications claires et des exemples précis. Le format est conçu pour une lecture rapide, tout en restant rigoureux. Vous y trouverez une étude complète du monologue, évitant ainsi des heures de recherche.
Une analyse détaillée et structurée
Chaque partie du monologue est décortiquée : du désespoir tragique d’Harpagon à son comique grotesque. Les procédés littéraires, comme l’hyperbole et l’anaphore, sont expliqués avec des exemples concrets. Une ressource pour maîtriser les attentes du bac ou d’un travail universitaire.
Des pistes de réflexion pour approfondir
Ce commentaire ne se contente pas de paraphraser le texte. Il propose des interprétations nuancées et des comparaisons avec d’autres œuvres, comme *La Marmite* de Plaute. Idéal pour les élèves visant l’excellence, il ouvre des perspectives pour des dissertations ou des oraux.
Résumé de la scène et de son importance dans *L’Avare*
Harpagon découvre que sa cassette a été volée. Son monologue, à la fois pathétique et ridicule, révèle son obsession maladive pour l’argent. Cette scène est un pivot dans la pièce, où Molière pousse l’avarice à son paroxysme. Pour un résumé complet de l'œuvre, consultez cette ressource.
Molière et la satire sociale au XVIIe siècle
Molière utilise le théâtre pour dénoncer les travers humains. *L’Avare* s’inscrit dans la tradition de la comédie de mœurs, où le rire sert à corriger les vices. Harpagon incarne une critique de l’avidité, un thème universel encore pertinent aujourd’hui.
Analyse détaillée du commentaire composé
Structure du monologue : du tragique au comique
Le texte suit une progression claire : d’abord le désespoir d’Harpagon, puis son exagération comique, et enfin son dialogue avec le public. Cette structure cyclique reflète son esprit tourmenté. Les répétitions et les gestes grotesques amplifient l’effet comique, tout en soulignant sa folie.
Procédés littéraires : hyperbole, anaphore et interpellation
L’hyperbole (« Je me meurs, je suis mort ») exagère son désespoir, créant un effet tragique. L’anaphore (« Mon pauvre argent ») insiste sur son attachement maladif. L’interpellation du public brise le quatrième mur, impliquant les spectateurs dans son délire.
Effets produits et critique de l’avarice
Molière transforme l’avarice en spectacle, mêlant pathétique et ridicule. Harpagon est à la fois victime et bourreau, ce qui rend le personnage complexe. Le rire qu’il provoque sert à dénoncer un vice social, typique du classicisme.
Thèmes majeurs : l’argent, la folie et la satire
L’argent comme personnage central
Dans ce monologue, l’argent devient un personnage à part entière. Harpagon le personnifie, lui parlant comme à un ami perdu. Cette personnification souligne son obsession, au point de rivaliser avec les relations humaines.
Le comique comme outil de critique sociale
Le comique de mots et de gestes chez Harpagon sert une satire morale. Ses réactions excessives révèlent la folie de l’avarice. Molière utilise le rire pour corriger les mœurs, une technique classique du théâtre du XVIIe siècle.
Citations clés et micro-analyses
« Mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami ! » – La personnification de l’argent
Cette répétition montre l’attachement maladif d’Harpagon. L’argent est traité comme un être cher, presque humain. La personnification souligne son obsession, au détriment des vraies relations.
« Je me meurs, je suis mort, je suis enterré. » – La gradation tragique
Cette gradation exagère son désespoir, créant un effet tragique. Harpagon se perçoit comme une victime, alors qu’il est l’artisan de son malheur. La répétition des verbes renforce l’idée de mort symbolique, liée à la perte de son argent.
Ressources complémentaires pour approfondir
Œuvres similaires à étudier pour le bac
Pour compléter votre analyse, explorez d’autres pièces de Molière comme *Le Misanthrope* ou *Tartuffe*. Ces œuvres partagent des thèmes similaires de satire sociale. Vous pouvez aussi étudier *La Marmite* de Plaute, une source d’inspiration pour *L’Avare*.
Pistes de recherche et bibliographie
Pour aller plus loin, consultez des ouvrages sur le théâtre classique et la comédie de mœurs. Des essais sur Molière et la satire sociale vous aideront à contextualiser. N’hésitez pas à comparer ce monologue avec d’autres scènes de folie dans la littérature. Pour un questionnaire sur *L'Avare*, cette ressource peut vous être utile.
Partager ce commentaire
Partager ce commentaire
Ces analyses du livre "L'Avare" pourraient également vous intéresser
Pourquoi s'abonner ?
Avec l'abonnement lePetitLitteraire.fr, vous accédez à une offre inégalée d’analyses de livres :
Ceux qui ont téléchargé ce commentaire du livre "L'Avare" ont également téléchargé
Réussis tes études avec des analyses faites par des professeurs !
Dès 0,99 € par fiche de lecture
Découvrir l'abonnement
Extrait du commentaire du livre L'Avare
1. TEXTE ÉTUDIÉ
-
- LE MONOLOGUE D’HARPAGON
Harpagon (Il crie au voleur dès le jardin, et vient sans chapeau)
Au voleur ! Au voleur ! À l’assassin ! Au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné, on m’a coupé la gorge, on m’a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu’est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t‑il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N’est-il point là ? N’est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête. Rends-moi mon argent, coquin… (Il se prend lui-même le bras.) Ah ! C’est moi. Mon esprit est troublé, et j’ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! Mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami ! On m’a privé de toi ; et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde : sans toi, il m’est impossible de vivre. C’en est fait, je n’en puis plus ; je me meurs, je suis mort, je suis enterré. N’y a-t‑il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant mon cher argent, ou en m’apprenant qui l’a pris ? Euh ? Que dites-vous ? Ce n’est personne. Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu’avec beaucoup de soin on ait épié l’heure ; et l’on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils. Sortons. Je veux aller quérir la justice, et faire donner la question1 à toute la maison : à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. Eh ! De quoi est-ce qu’on parle là ? De celui qui m’a dérobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? Est-ce mon voleur qui y est ? De grâce, si l’on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l’on m’en dise. N’est-il point caché là parmi vous ? Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu’ils ont part sans doute au vol que l’on m’a fait. Allons vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences et des bourreaux. Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après.
Structure de ce commentaire de livre
-
Texte étudié
-
Mise en contexte
-
Commentaire
Ce document a été rédigé par Alexandre Salcède
Alexandre Salcède est titulaire d'un master 2 recherche en lettres modernes (Université Sorbonne nouvelle - Paris 3)
Validé par des experts en littérature
Alexandre Salcède
Alexandre Salcède est titulaire d'un master 2 recherche en lettres modernes (Université Sorbonne nouvelle - Paris 3)
Analyses rédigées par ce rédacteur
- Andromaque (Commentaire)
- Dom Juan (Commentaire)
- La Controverse de Valladolid (Commentaire)
- L'Avare (Commentaire)
- Madame Bovary (Commentaire)