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Germinal - Commentaire sur L’incipit (début de l'oeuvre)
de Émile Zola
À propos de ce commentaire sur Germinal
Ce commentaire littéraire propose une analyse approfondie de l’incipit de Germinal d'Émile Zola, avec le texte étudié, une mise en contexte et le commentaire en lui-même, structuré en différentes parties. Des clés pour mieux comprendre quelques-uns des enjeux essentiels de cette œuvre incontournable de la littérature française !
Le passage étudié correspond à l’incipit de Germinal, c’est-à-dire au début de l’œuvre. Il s’agit d’un passage très célèbre : le roman s’ouvre sur l’image d’un homme qui marche dans la nuit, sans toit ni travail. Il s’agit en fait d’Étienne Lantier, le personnage principal, qui arrive à Montsou, en pleine région minière. Il rencontre le vieux Bonnemort, qui travaille à la fosse du Voreux, et qui l’introduira le premier dans l’univers de la mine et des mineurs.
Après un rappel des caractéristiques du réalisme et du naturalisme au XIXe siècle, et la situation de l’extrait dans l’œuvre, le commentaire composé s’intéresse, entre autres, au paysage hostile et fantastique qui est représenté, ainsi qu’à la descente en Enfer du héros.
Structure de ce commentaire du livre
-
Texte étudié (2 pages)
Le passage de l’incipit de Germinal reproduit
-
Mise en contexte (2 pages)
Quelques éclairages pour mieux aborder l’analyse de l’extrait : le réalisme et le naturalisme au 19e siècle et la situation de l'extrait étudié
-
Commentaire (3 pages)
Le texte étudié à la lumière des thèmes du naturalisme, du paysage hostile et fantastique, de la descente aux Enfers et de l’étude comparative entre le début et la fin du roman
À propos du livre Germinal
Germinal est le treizième tome du cycle des Rougon-Macquart. Dans cette œuvre de 1885, Zola s’applique à décrire la lutte de mineurs excédés par leurs mauvaises conditions de vie face à leur patronat, le tout sur fond d’émergence du socialisme. Afin de pouvoir parler le plus exactement possible des mineurs, l’écrivain s’est rendu à Anzin où il a partagé leur vie pendant plusieurs mois. Le roman obtenu met ainsi en évidence, à travers les yeux de son héros Étienne Lantier, le quotidien de ces ouvriers, des choses les plus banales aux problèmes les plus intimes.
Les cris de « Germinal ! » scandés par une troupe de mineurs lors de l’enterrement de Zola résument à eux seuls toute l’importance qu’a eue cette œuvre tant du point de vue ouvrier que sur un plan strictement littéraire.
Informations techniques
ISBN papier : 9782806235954
ISBN numérique : 9782806232694
Analyse de : Marine Everard
Structure de ce commentaire du livre
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Texte étudié (2 pages)
Le passage de l’incipit de Germinal reproduit
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Mise en contexte (2 pages)
Quelques éclairages pour mieux aborder l’analyse de l’extrait : le réalisme et le naturalisme au 19e siècle et la situation de l'extrait étudié
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Commentaire (3 pages)
Le texte étudié à la lumière des thèmes du naturalisme, du paysage hostile et fantastique, de la descente aux Enfers et de l’étude comparative entre le début et la fin du roman
À propos de ce commentaire sur Germinal
Ce commentaire littéraire propose une analyse approfondie de l’incipit de Germinal d'Émile Zola, avec le texte étudié, une mise en contexte et le commentaire en lui-même, structuré en différentes parties. Des clés pour mieux comprendre quelques-uns des enjeux essentiels de cette œuvre incontournable de la littérature française !
Le passage étudié correspond à l’incipit de Germinal, c’est-à-dire au début de l’œuvre. Il s’agit d’un passage très célèbre : le roman s’ouvre sur l’image d’un homme qui marche dans la nuit, sans toit ni travail. Il s’agit en fait d’Étienne Lantier, le personnage principal, qui arrive à Montsou, en pleine région minière. Il rencontre le vieux Bonnemort, qui travaille à la fosse du Voreux, et qui l’introduira le premier dans l’univers de la mine et des mineurs.
Après un rappel des caractéristiques du réalisme et du naturalisme au XIXe siècle, et la situation de l’extrait dans l’œuvre, le commentaire composé s’intéresse, entre autres, au paysage hostile et fantastique qui est représenté, ainsi qu’à la descente en Enfer du héros.
À propos du livre Germinal
Germinal est le treizième tome du cycle des Rougon-Macquart. Dans cette œuvre de 1885, Zola s’applique à décrire la lutte de mineurs excédés par leurs mauvaises conditions de vie face à leur patronat, le tout sur fond d’émergence du socialisme. Afin de pouvoir parler le plus exactement possible des mineurs, l’écrivain s’est rendu à Anzin où il a partagé leur vie pendant plusieurs mois. Le roman obtenu met ainsi en évidence, à travers les yeux de son héros Étienne Lantier, le quotidien de ces ouvriers, des choses les plus banales aux problèmes les plus intimes.
Les cris de « Germinal ! » scandés par une troupe de mineurs lors de l’enterrement de Zola résument à eux seuls toute l’importance qu’a eue cette œuvre tant du point de vue ouvrier que sur un plan strictement littéraire.
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Extrait du commentaire du livre Germinal

1. TEXTE ÉTUDIÉ
-
- INCIPIT
Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. Devant lui, il ne voyait même pas le sol noir, et il n’avait la sensation de l’immense horizon plat que par les souffles du vent de mars, des rafales larges comme sur une mer, glacées d’avoir balayé des lieues de marais et de terres nues. Aucune ombre d’arbre ne tachait le ciel, le pavé se déroulait avec la rectitude d’une jetée, au milieu de l’embrun aveuglant des ténèbres.
L’homme était parti de Marchiennes vers deux heures. Il marchait d’un pas allongé, grelottant sous le coton aminci de sa veste et de son pantalon de velours. Un petit paquet, noué dans un mouchoir à carreaux, le gênait beaucoup ; et il le serrait contre ses flancs, tantôt d’un coude, tantôt de l’autre, pour glisser au fond de ses poches les deux mains à la fois, des mains gourdes que les lanières du vent d’est faisaient saigner. Une seule idée occupait sa tête vide d’ouvrier sans travail et sans gîte, l’espoir que le froid serait moins vif après le lever du jour. Depuis une heure, il avançait ainsi, lorsque sur la gauche, à deux kilomètres de Montsou, il aperçut des feux rouges, trois brasiers brûlant au plein air, et comme suspendus. D’abord, il hésita, pris de crainte ; puis, il ne put résister au besoin douloureux de se chauffer un instant les mains.
Structure de ce commentaire de livre
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Texte étudié
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Mise en contexte
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Commentaire
Ce document a été rédigé par Marine Everard
Marine Everard est titulaire d'un master 2 recherche en lettres modernes (Lille 3)
Validé par des experts en littérature
Marine Everard
Marine Everard est titulaire d'un master 2 recherche en lettres modernes (Lille 3)
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