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Le Dernier Jour d'un condamné - Commentaire sur La Préface de 1832
de Victor Hugo
Une préparation optimisée pour vos révisions
Ce commentaire composé vous permet de gagner du temps dans vos révisions. Les pistes d'analyse sont déjà synthétisées et organisées, vous offrant une base solide pour vos fiches ou vos dissertations. Un outil pratique pour aborder l'examen avec confiance.
Une analyse structurée pour le bac
Chaque partie de la préface est analysée avec précision. Les arguments de Hugo contre la peine de mort sont expliqués, ainsi que ses procédés littéraires. Vous disposez ainsi des éléments nécessaires pour répondre aux attentes des examinateurs.
Des éléments clés pour enrichir votre commentaire
Ce document ne se limite pas à une explication du texte : il vous fournit des clés pour le commenter de manière pertinente. Les procédés rhétoriques, les citations importantes et les enjeux historiques sont analysés pour vous aider à construire une argumentation solide.
La préface comme texte engagé
La préface de 1832 va au-delà du cadre littéraire. Hugo en fait un texte politique, dénonçant la peine de mort et son caractère arbitraire. Ce document reflète l'engagement de l'auteur en faveur d'une justice plus humaine. Pour approfondir votre connaissance de l'œuvre, vous pouvez consulter un résumé complet du Dernier Jour d'un condamné.
Victor Hugo et son combat abolitionniste
Hugo utilise cette préface pour renforcer son plaidoyer contre la peine de mort. Il oppose les valeurs républicaines à la justice qu'il juge barbare, héritée de l'Ancien Régime. Son ton est à la fois combatif et persuasif, mêlant ironie et émotion.
Analyse détaillée du commentaire composé
La peine de mort, symbole de l'Ancien Régime
Hugo associe la peine capitale à un vestige monarchique. Il en fait le « dernier symbole de la société d'Ancien Régime », dénonçant son archaïsme et son injustice. Cette critique s'inscrit dans une vision progressiste de la justice.
L'opposition républicaine et la stratégie rhétorique de Hugo
L'auteur utilise l'ironie pour discréditer les défenseurs de la peine de mort. Il crée un dialogue accusateur avec le « vous » de majesté, opposant les républicains éclairés à leurs adversaires. Cette stratégie rhétorique renforce l'impact de son argumentation.
Les procédés littéraires et leur impact
L'ironie sarcastique et son rôle dans l'argumentation
Hugo ridiculise ses opposants grâce à une ironie mordante. Ce procédé littéraire permet de déconstruire leurs arguments tout en engageant le lecteur. L'ironie devient un outil politique, renforçant la dimension polémique du texte.
L'usage du « nous » et du « vous » pour engager le lecteur
Le « nous » de modestie inclut le lecteur dans le combat abolitionniste. À l'inverse, le « vous » de majesté isole et accuse les partisans de la peine de mort. Cette opposition crée une dynamique accusatrice, essentielle pour comprendre la force persuasive de la préface.
Citations clés et micro-analyses
« Nous » de modestie et « vous » de majesté : une stratégie accusatrice
Cette citation illustre la stratégie rhétorique de Hugo. Le « nous » fédère, tandis que le « vous » stigmatise. Ce jeu de pronoms transforme la préface en un dialogue accusateur, où le lecteur est invité à prendre parti.
La peine de mort, « dernier symbole de la société d'Ancien Régime »
Cette phrase résume l'argument central de Hugo. La peine de mort est présentée comme un reliquat d'un système oppressif. En la dénonçant, l'auteur défend une vision moderne et humaniste de la justice.
Ressources complémentaires pour approfondir
Autres préfaces polémiques de Victor Hugo
Pour aller plus loin, vous pouvez étudier d'autres préfaces engagées de Hugo, comme celle de Cromwell (1827). Ces textes montrent comment l'auteur utilise la préface comme tribune politique. Consultez notre analyse détaillée ici.
Autres œuvres de Victor Hugo à étudier
Pour élargir votre compréhension de l'engagement littéraire de Hugo, vous pouvez analyser Claude Gueux, une autre œuvre où l'auteur aborde des questions sociales. Découvrez notre analyse complète.
Prêt à maîtriser la préface de 1832 pour votre bac de français ? Téléchargez le commentaire composé (5 pages).
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Extrait du commentaire du livre Le Dernier Jour d'un condamné
TEXTE ÉTUDIÉ
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- PRÉFACE DE 1832
Il n’y avait en tête des premières éditions de cet ouvrage, publié d’abord sans nom d’auteur, que les quelques lignes qu’on va lire : «
Il y a deux manières de se rendre compte de l’existence de ce livre. Ou il y a eu, en effet, une liasse de papiers jaunes et inégaux sur lesquels on a trouvé, enregistrées une à une, les dernières pensées d’un misérable ; ou il s’est rencontré un homme, un rêveur occupé à observer la nature au profit de l’art, un philosophe, un poëte, que sais-je ? dont cette idée a été la fantaisie, qui l’a prise ou plutôt s’est laissé prendre par elle, et n’a pu s’en débarrasser qu’en la jetant dans un livre. »
« De ces deux explications, le lecteur choisira celle qu’il voudra. »
Structure de ce commentaire de livre
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Texte étudié
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Mise en contexte
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Commentaire
Ce document a été rédigé par Jeanne Digne-Matz
Jeanne Digne-Matz est titulaire d'un master 2 professionnel en lettres modernes appliquées à l'édition (Université Paris-Sorbonne)
Validé par des experts en littérature
Jeanne Digne-Matz
Jeanne Digne-Matz est titulaire d'un master 2 professionnel en lettres modernes appliquées à l'édition (Université Paris-Sorbonne)
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