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Rhinocéros : Commentaire sur L’incipit (début de l'oeuvre)

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Description du commentaire sur Rhinocéros (Eugène Ionesco)

Ce commentaire littéraire propose une analyse approfondie de l’incipit de Rhinocéros d’Eugène Ionesco, avec une mise en contexte et le commentaire en lui-même, structuré en différentes parties. Des clés pour mieux comprendre quelques-uns des enjeux essentiels de cette contre-utopie originale.

Dès le début de l’acte I, Ionesco insiste sur la banalité de son récit : le décor est planté dans une « petite ville de province », entre une épicerie et un café, par une belle journée d’été ensoleillée…

Après une mise en contexte dans laquelle on se penche sur l’œuvre dans son entièreté, le commentaire composé s’intéresse tout d’abord au cadre tout à fait commun de cette scène dont certains éléments s’avèrent pourtant perturbateurs, comme le personnage de Bérenger, qui sort de la norme sociétale, ou encore l’apparition d’un rhinocéros. Ensuite, on se penche sur les diverses réactions des personnages et sur le caractère absurde de la scène, qui cherche à démontrer l’effondrement progressif de toute logique dans un monde qui s’anéantit peu à peu.

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Structure de ce commentaire du livre

Texte étudié (1 pages)

Le passage de l’incipit de Rhinocéros reproduit
Mise en contexte (1 pages)

Quelques éclairages pour mieux aborder l’analyse de l’extrait
Commentaire (3 pages)

Le texte étudié à la lumière des thèmes de la critique de la société et de l’absurdité du récit

À propos du livre "Rhinocéros"

Rhinocéros fut publiée en 1959 et jouée pour la première fois la même année. Elle met en scène une étrange épidémie, la « rhinocérite », par laquelle les habitants d’une petite ville se métamorphosent en rhinocéros. En mêlant comique et tragique, cette pièce montre les dangers du conformisme qui fait disparaitre la pensée individuelle et favorise la mise en place des idéologies totalitaires. Elle est aujourd’hui, comme La Peste ou 1984, un classique mondial de la littérature antitotalitaire.

Eugène Ionesco

Eugène Ionesco était un écrivain et dramaturge franco-roumain né le 26 novembre 1909 à Slatina, en Roumanie, et décédé le 28 mars 1994 à Paris, en France. Il est surtout connu pour ses pièces de théâtre absurdes, qui ont contribué au mouvement théâtral de l'absurde.

Ionesco a grandi en Roumanie et a étudié la littérature et la philosophie à l'université de Bucarest. En 1938, il s'installe à Paris pour poursuivre des études de doctorat en littérature française, mais la guerre éclate et il est contraint de rester en France. Pendant l'occupation nazie, il travaille dans la Résistance française.

En 1949, Ionesco écrit sa première pièce de théâtre, "La Cantatrice chauve", qui est rapidement suivie de "La Leçon" (1951) et "Les Chaises" (1952). Ces pièces mettent en scène des situations absurdes et incohérentes, dans lesquelles les personnages semblent perdus et désorientés.

Le travail d'Ionesco est fortement influencé par le surréalisme et le mouvement de l'absurde. Ses pièces remettent en question les conventions du théâtre traditionnel et expriment une vision pessimiste de la condition humaine. Elles sont souvent considérées comme des commentaires sur la condition humaine dans la société moderne.

Au fil des années, Ionesco continue d'écrire des pièces de théâtre, ainsi que des essais et des romans. Ses œuvres sont traduites dans de nombreuses langues et il est reconnu comme l'un des écrivains les plus importants du théâtre de l'absurde. En 1959, il est élu membre de l'Académie française.

Ionesco a également été actif en tant que critique littéraire et auteur d'essais, où il a exprimé son opposition à l'idéologie communiste et sa méfiance envers les systèmes politiques totalitaires.

Après sa mort en 1994, Ionesco a été célébré comme l'un des plus grands dramaturges du XXe siècle. Ses pièces de théâtre continuent d'être jouées dans le monde entier et sont étudiées dans les écoles et les universités. Son travail a influencé de nombreux écrivains et artistes contemporains, et continue de fasciner les spectateurs par son pouvoir d'évocation et son sens de l'absurde.