Ce document propose un résumé clair et détaillé de Le Temps retrouvé de Marcel Proust dont voici un extrait :
« Le narrateur séjourne à Tansonville chez les Saint-Loup. Les sorties avec Gilberte lui rappellent les promenades de son enfance. Gilberte lui révèle que le côté de Guermantes (l’envie de prestige) et celui de chez Swann (le désir amoureux) ne sont pas irréconciliables. D’après le narrateur, nous n’avons plus que de l’ « incuriosité » pour les femmes que nous n’aimons plus. Il cache à Gilberte qu’il a autrefois vendu une potiche pour lui acheter des fleurs.
Le narrateur décrit son changement d’allure, son amour pour Morel, ses mensonges à Gilberte et la prévalence du type Guermantes en lui. Il parle ensuite d’Albertine avec Gilberte.
Ces pages, où il est question du salon Verdurin, font naitre chez le narrateur des réflexions sur la littérature. Il remarque que les êtres et les lieux n’ont d’intérêt pour lui que s’ils ont d’abord été rencontrés en art, et regrette son absence de talent littéraire. »
Découvrez la suite dans le document.
Septième et dernier tome de À la recherche du temps perdu, Le Temps retrouvé a été publié quatre ans après la mort de Proust, en 1927. On distingue dans le roman trois parties, chacune relatant une époque différente. Dans la première partie, le narrateur se trouve à Tansonville auprès des Saint-Loup, peu avant la guerre. La seconde partie se déroule pendant la guerre, à Paris. Longtemps plus tard, le narrateur retourne à Paris et se rend à une invitation chez la princesse de Guermantes. Le récit de cette matinée et de ce qui s’y révèle au narrateur constitue la troisième partie qui clôt Le Temps retrouvé et toute La Recherche.
ISBN numérique : 9782806241351-RES
Analyse de : Gaëlle Cogan
