Skidamarink - Analyse du livre

de Guillaume Musso

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À propos de cette analyse

Skidamarink, ce premier roman de Guillaume Musso, paru en 2001, est passé relativement inaperçu comparé à ses autres ouvrages, même si les libraires et les critiques lui ont plutôt fait bon accueil. Plus tard, le succès du Da Vinci Code a peut-être été préjudiciable à Skidamarink, car beaucoup ont perçu le roman de Guillaume Musso comme une copie du livre de Dan Brown alors que celui-ci a paru quatre plus tard.

Malgré cet accueil mitigé, les lecteurs de Guillaume Musso ont fait entendre leurs voix pour que Skidamarink soit réédité, car il était devenu quasiment introuvable. L’auteur a accepté de bonne grâce, car comme il le souligne lui-même dans sa préface : « J’ai écrit beaucoup de livres après Skidamarink, mais ce premier gardera pour toujours une saveur particulière ».

Cette analyse commence par un bref aperçu de Skidamarink ainsi que par des éléments clés de la vie de Guillaume Musso. Elle propose ensuite, en quelques pages, un résumé de Skidamarink. L’analyse se poursuit alors avec les personnages importants de ce roman, en tâchant de restituer, dans le détail, leur apparence physique, leur psychologie, leurs interactions avec les autres acteurs de Skidamarink, les mobiles à l’origine de leurs actions ou encore l’objectif qu’ils cherchent à atteindre à la fin du roman. Pour une analyse plus approfondie, trois clés viennent éclairer quelques thématiques importantes ou les intentions de Guillaume Musso, telles qu’il les énonce dans sa préface à la nouvelle édition de Skidamarink. La première s’intéresse au genre du roman à énigme. La deuxième se penche sur quatre valeurs fondatrices (le libéralisme économique, l’individualisme, la science et la démocratie) du monde actuel et sur le rôle qu’elles jouent dans Skidamarink. Quant à la troisième, elle met l’accent sur le « voyage intérieur » des personnages. À la fin de cette analyse, des pistes de réflexion sous forme de questions ouvertes permettent notamment au lecteur de confronter sa lecture de Skidamarink à d’autres œuvres, littéraires ou cinématographiques.

Septembre 2004. La Joconde a été volée au Louvre. Quelques jours plus tard, quatre personnes qui ne se connaissent pas reçoivent un fragment du célèbre tableau, une citation et une invitation à un mystérieux rendez-vous dans une église de Toscane. Emportées malgré elles au cœur d’une affaire qui les dépasse, elles vont néanmoins mener leur petite enquête. Leurs investigations vont les conduire de Toscane à New York en passant par Dublin et l’Islande.

Premier roman de Guillaume Musso, publié en 2001, Skidamarink, malgré un accueil encourageant des libraires et des critiques, n’avait été tiré qu’à 3000 exemplaires et n’avait jamais été réédité avant 2020. C’est maintenant chose faite. On a beaucoup parlé des ressemblances entre Skidamarink et le Da Vinci Code, mais comme le rappelle Musso lui-même, dans la préface de la nouvelle édition, son roman a été écrit quatre ans avant la sortie de celui de Dan Brown. Il s’en écarte d’ailleurs quelque peu dans la mesure où Skidamarink est « davantage centré sur l’intimité, les secrets et les fêlures des personnages que sur un complot planétaire ».

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