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Ce document propose un résumé gratuit clair et détaillé de Journal d’un corps de Daniel Pennac, dont voici un extrait :
« Le narrateur évoque sa peur principale : celle de sa mère, peu aimante, qui trouve qu’il ne ressemble à rien. Celle-ci l’a complètement laissé tomber, jugeant sa naissance inutile. Elle désirait que la venue de l’enfant permette à son mari de se remettre de la guerre, ce qui n’a malheureusement pas été le cas. Le narrateur décide alors d’affronter son corps : « Je suis un enfant mou, blanc, à la poitrine creuse. » (p. 30) Il placarde dans sa chambre la photo de l’écorché du dictionnaire Larousse (représentation du corps humain présenté sans sa peau) et jure de ressembler un jour à cet athlète. Pour ce faire, il décide de se mettre à la musculation et à la boxe. Le journal intime qu’il décide d’écrire est perçu comme « un ambassadeur entre [son] corps et [son] esprit » (p. 32). Il y note les réactions de son corps et ses sensations, ce qui lui permet de mettre en avant les changements qui s’opèrent en lui et d’en tirer des conclusions. »
Découvrez la suite dans le document.
Pour aller plus loin dans votre compréhension de l'oeuvre de Daniel Pennac, nous vous conseillons aussi de consulter notre Analyse de Journal d'un corps qui propose une présentation de l'auteur et du livre, suivie d'un résumé, d'une analyse des personnages et des clés de lecture.
ISBN papier : 9782806252005
ISBN numérique : 9782806251565
Analyse de : Dominique Coutant
Ce document propose un résumé gratuit clair et détaillé de Journal d’un corps de Daniel Pennac, dont voici un extrait :
« Le narrateur évoque sa peur principale : celle de sa mère, peu aimante, qui trouve qu’il ne ressemble à rien. Celle-ci l’a complètement laissé tomber, jugeant sa naissance inutile. Elle désirait que la venue de l’enfant permette à son mari de se remettre de la guerre, ce qui n’a malheureusement pas été le cas. Le narrateur décide alors d’affronter son corps : « Je suis un enfant mou, blanc, à la poitrine creuse. » (p. 30) Il placarde dans sa chambre la photo de l’écorché du dictionnaire Larousse (représentation du corps humain présenté sans sa peau) et jure de ressembler un jour à cet athlète. Pour ce faire, il décide de se mettre à la musculation et à la boxe. Le journal intime qu’il décide d’écrire est perçu comme « un ambassadeur entre [son] corps et [son] esprit » (p. 32). Il y note les réactions de son corps et ses sensations, ce qui lui permet de mettre en avant les changements qui s’opèrent en lui et d’en tirer des conclusions. »
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Paru en 2012 et salué par la critique, Journal d’un corps tire son originalité de son sujet. Il s’agit en effet d’un journal fictif, attribué au père d’une amie de l’auteur, dans lequel un homme raconte la vie de son corps, depuis l’âge de douze ans, jusqu’à sa mort, à quatre-vingt-sept ans. Ce long récit sans concession ni apitoiement, qui scrute le corps sous tous ses aspects, même les plus triviaux, est mené avec la tendresse, l’humanité et l’humour qui caractérisent les œuvres de Daniel Pennac.
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Découvrir l'abonnementCe document a été rédigé par Dominique Coutant
Dominique Coutant-Defer est titulaire d'un doctorat en langue et littérature françaises (Université Nice Sophia Antipolis)
Validé par des experts en littérature
Dominique Coutant-Defer est titulaire d'un doctorat en langue et littérature françaises (Université Nice Sophia Antipolis)