Le Bourricot suivi de Pour l'annonce : Résumé du livre

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Description du résumé sur Le Bourricot suivi de Pour l'annonce (Pierre Gripari)

Ce document propose un résumé clair et détaillé de Le Bourricot suivi de Pour l’annonce de Pierre Gripari dont voici un extrait :

« Lui est un paysan petit et agressif. Elle est une paysanne assez grande et placide.

Elle et Lui se disputent vivement car Lui a décidé de la vendre sur le marché aux bestiaux, ce qu'elle refuse catégoriquement. Il avance les arguments suivants : il est son mari, donc elle doit lui obéir ; il est l'homme, donc c'est lui qui décide. Elle lui rétorque qu'elle l'aime. « Raison de plus. Si tu m'aimes, tu dois être contente de me rapporter de l'argent » (p. 13), lui répond-il. Il la menace alors d'un bâton et elle cède. Il poursuit en expliquant qu'ils sont pauvres, qu'ils n'ont plus rien à manger et qu'il est donc obligé de la vendre, mais comme bourricot (petit âne), parce que « comme femme, t'es trop moche » (p. 14), ajoute-t-il. Elle lui fait remarquer qu'elle ne ressemble pas à un bourricot, mais il prétend qu'il sait comment faire.

Lui commence alors à vanter à la cantonade les mérites de l'animal qu'il vend : celui-ci est solide et sensible aux coups de bâton en cas de besoin. Un paysan s'approche, très étonné quand il découvre qu'Elle est le bourricot en question. Il semble convaincu quand la femme confirme qu'elle est bien un âne. »

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À propos du livre "Le Bourricot suivi de Pour l'annonce"

Les deux courtes comédies Le bourricot et Pour l'annonce font partie du recueil Huit farces pour collégiens, paru en 1989. Dans la première, un paysan cynique et à court d'argent tente de vendre sa femme sur un marché en la faisant passer pour un bourricot, en vantant les qualités exceptionnelles de ce curieux animal. Dans la seconde, le conteur Charles Perrault passe une petite annonce pour recruter le loup, la grand-mère et la petite fille qui constitueront les personnages du conte qu'il s'apprête à écrire, Le Petit Chaperon rouge.

Pierre Gripari

Pierre Gripari, né le 7 janvier 1925 à Paris et décédé le 23 décembre 1990, est un écrivain français connu principalement pour ses contes pour enfants. Issu d'une famille aux origines grecques et françaises, Gripari est élevé par sa mère suite au divorce de ses parents lorsqu'il est encore jeune. Il grandit dans un milieu modeste, entre la France et la Grèce.

Gripari poursuit des études de philosophie à la Sorbonne sous la direction de Jean-Paul Sartre. Après l'obtention de sa licence, il enseigne la philosophie pendant quelques années avant de se consacrer à l'écriture. Toutefois, Gripari se détourne rapidement des idées existentialistes et développe sa propre vision du monde, marquée par l'absurde et l'humour.

Dans les années 1950 et 1960, Gripari écrit des pièces de théâtre, des nouvelles et des romans. Ses premières œuvres explorent des thèmes tels que la sexualité, la mort et la condition humaine. Parmi ses romans les plus connus de cette période, on peut citer "La Nuit des mirages" (1961), "Le Tombeau d'Acis" (1963) et "La Bonne Vie" (1965).

C'est cependant avec ses contes pour enfants que Pierre Gripari connaît le plus grand succès. En 1970, il publie "Contes de la rue Broca", un recueil de contes où se mêlent humour, poésie et fantastique. Les récits, inspirés des contes traditionnels et des légendes grecques, mettent en scène des personnages attachants et farfelus, tels que la sorcière du placard aux balais, le géant aux oiseaux ou encore Monsieur Pierre.

"Contes de la rue Broca" est adapté en série télévisée et en pièces de théâtre, ce qui contribue à la popularité de l'œuvre. Gripari écrit également d'autres recueils de contes pour enfants, tels que "Les Contes bleus du chat perché" (1974), "La Sorcière et le Commissaire" (1974) et "La Sorcière de la rue Mouffetard" (1976).

Outre ses contes pour enfants, Pierre Gripari continue d'écrire des pièces de théâtre et des essais sur la philosophie et la littérature. Il est également l'auteur de plusieurs romans de science-fiction et de fantastique pour adultes, comme "La Princesse Lointaine" (1985).

Pierre Gripari décède en 1990 des suites d'un cancer du poumon. Aujourd'hui encore, ses contes pour enfants sont considérés comme des classiques de la littérature jeunesse française et sont régulièrement lus, étudiés et mis en scène. L'œuvre de Gripari est marquée par son style singulier, qui mêle l'absurde, l'humour et la poésie, et qui continue de séduire les lecteurs de tous âges.