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Capitale de la douleur : Résumé du livre
Description du résumé sur Capitale de la douleur (Paul Eluard)
Ce document propose un résumé clair et détaillé de Capitale de la douleur de Paul Eluard.
À propos du livre "Capitale de la douleur"
Capitale de la douleur est un recueil de poèmes de l'écrivain français Paul Éluard, publié en 1926.
Le livre est considéré comme l'un des chefs-d'œuvre du mouvement littéraire surréaliste, avec un style d'écriture novateur, une utilisation audacieuse de la langue et une exploration de thèmes tels que l'amour, la douleur, la mort, le temps et l'imaginaire.
Capitale de la douleur est également célèbre pour sa collaboration avec le peintre surréaliste Salvador Dali, qui a illustré le livre de dessins et de collages. Les poèmes ont également été mis en musique par le compositeur français Pierre Boulez dans une œuvre intitulée Le Marteau sans maître.
Le livre a été salué pour son exploration poétique de la psyché humaine et pour sa contribution au développement du mouvement surréaliste. Il a également inspiré de nombreux autres poètes, écrivains et artistes français.
Paul Eluard
Paul Éluard, né Eugène Paul Grindel, est un poète français de la première moitié du XXe siècle. Né le 14 décembre 1895 à Saint-Denis, il deviendra l'une des figures emblématiques du mouvement surréaliste français. C'est vers 1908 que sa famille s'installe à Paris. Paul Eluard fréquente alors l'école supérieure Colbert et obtient son brevet en 1912. Malheureusement, il est contraint d'arrêter ses études peu après, étant gravement atteint de la tuberculose. Hospitalisé au sanatorium de Clavadel, il y fait la rencontre d'une certaine Helena Diakonova, surnommée Gala, qui deviendra son épouse en décembre 1916, avant de devenir celle de Salvador Dali.
Après quelques années passées auprès des dadaïstes, il rencontre André Breton (1896 1966) et rejoint les surréalistes. Il en devient vite l'ambassadeur et voyage partout en Europe. Il quitte finalement les surréalistes en 1938. Auteur engagé, il adhère au parti communiste jusqu’à son exclusion en 1933 et soutient les mouvements révolutionnaires. Pendant l’occupation, il s’engage dans la résistance ; après la libération, il milite activement en faveur de la paix.
Son oeuvre célèbre l’amour, qu’il propose comme force révolutionnaire, et vise à renouveler le langage poétique. Il a souvent mis sa poésie au service de son engagement politique, notamment pendant l’occupation allemande du territoire français. Ses poèmes s'inspirent principalement d'évènements socio-politiques.
Il meurt d'une crise cardiaque le 18 novembre 1952 chez lui, à Charenton-le-Pont. Il est inhumé le 22 novembre suivant au cimetière du Père-Lachaise.
Afin de lui rendre hommage, la Société des poètes français a créé le prix Paul Eluard.