Le Sagouin : Résumé du livre

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Description du résumé sur Le Sagouin (François Mauriac)

Ce document propose un résumé clair et détaillé du Sagouin de François Mauriac dont voici un extrait :

« Pour ne pas savoir sa leçon, Guillaume se fait gifler par sa mère. Chez ce fils qui l’exaspère, ce « sagouin », Paule voit les traits d’un mari qu’elle déteste. Elle se remémore les raisons qui l’ont poussée à épouser Galéas de Cernès. Cette attirance pour la noblesse l’a à jamais installée dans une vie qu’elle ne supporte pas, entourée d’êtres qu’elle hait.

Revenue de chez l’instituteur qu’elle n’a pas réussi à convaincre de se charger de l’éducation de Guillaume, la baronne de Cernès, sa grand-mère, explique ce refus en laissant entendre que sa belle-fille en serait la cause. Cette dernière, piquée au vif, prend son manteau et sort. La baronne, Galéas et Guillaume, très vite rejoints par Fräulein, la vieille cuisinière, profitent de cette absence pour se retrouver dans la chambre de la baronne, où chacun vaque tranquillement à ses occupations.

Pendant qu’elle marche pour apaiser sa colère, Paule songe à l’épisode qui a déclenché la méfiance des gens du village vis-à-vis de ceux du château. Pour tromper leurs solitudes, un jeune prêtre et elle ont entretenu une relation amicale, mais qui a semblé suspecte aux yeux des villageois. »

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À propos du livre "Le Sagouin"

Le livre retrace le calvaire du petit Guillaume, enfant au physique ingrat violemment rejeté par une mère qu’il dégoute parce qu’il est le triste reflet de son époux haï. Un homme pourtant, un instituteur, saura révéler chez cet enfant que l’on croit arriéré des dispositions inattendues. Mais les personnages du roman semblent condamnés au malheur.

Une première ébauche de ce roman, paru en 1951, qui centrait le récit sur la mère, a été écrite en 1943. Quand Mauriac reprend son histoire, il s’attache à décrire les souffrances de l’enfant. Le martyre des enfants juifs, qui avait beaucoup marqué Mauriac, l’aurait inspiré.

François Mauriac

François Mauriac est un écrivain, poète et critique littéraire français, lauréat du prix Nobel de littérature en 1952. Né le 11 octobre 1885 à Bordeaux, en France, il est surtout connu pour ses romans et sa vision profondément catholique de la nature humaine.

Mauriac a grandi dans une famille bourgeoise et pieuse. Il a perdu son père à l'âge de 18 mois et a été élevé par sa mère, fervente catholique. Il a étudié à l'Institution Sainte-Marie de Bordeaux et a ensuite obtenu un diplôme de lettres classiques à l'Université de Bordeaux. Il s'est intéressé très tôt à la littérature et a publié ses premiers poèmes dans un recueil intitulé "Les Mains jointes" en 1909.

Dans les années 1920, Mauriac a commencé à se faire un nom en tant que romancier. Son roman "Le Baiser au lépreux" (1922) a été suivi de "Genitrix" (1923) et de "Le Désert de l'amour" (1925), qui lui a valu le Grand Prix du roman de l'Académie française. Ces œuvres, ainsi que celles qui suivront, mettent en scène des personnages profondément tourmentés, aux prises avec les dilemmes moraux et spirituels.

Son roman le plus célèbre, "Thérèse Desqueyroux" (1927), raconte l'histoire d'une femme emprisonnée pour avoir tenté de tuer son mari. Le livre explore les thèmes de la rédemption, de la culpabilité et du salut, tout en mettant en lumière l'hypocrisie de la société rurale française de l'époque. L'œuvre a été adaptée au cinéma et au théâtre à plusieurs reprises.

François Mauriac a été élu membre de l'Académie française en 1933. Tout au long de sa carrière, il a également écrit des essais, des critiques littéraires et des articles de journaux. Il a travaillé pour "Le Figaro" et a fondé sa propre revue, "La Table Ronde". Mauriac a été un intellectuel engagé, prenant position sur diverses questions politiques et sociales, notamment en critiquant le régime de Vichy et en défendant les droits de l'homme.

Après la Seconde Guerre mondiale, Mauriac a été nommé ambassadeur de la France auprès du Saint-Siège. Il a également été membre du jury du prix Nobel de littérature de 1948 à 1951, avant de recevoir lui-même cette distinction en 1952. Le comité Nobel a salué "la profonde intuition spirituelle, la grande variété et la richesse du langage" de son œuvre.

Mauriac a continué à écrire jusqu'à la fin de sa vie. Ses œuvres ultérieures incluent des mémoires, des récits de voyage et des essais sur la foi et la politique. Il est décédé le 1er septembre 1970 à Paris, laissant derrière lui une œuvre littéraire influente et une réputation de l'un des plus grands écrivains français du