La Double Inconstance - Commentaire sur La scène 11 de l'acte II

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À propos de ce commentaire sur La Double Inconstance

Ce commentaire littéraire propose une analyse approfondie de la scène 11 de l’acte II de La Double Inconstance de Marivaux. Vous y trouverez le texte étudié, une mise en contexte et le commentaire en lui-même, structuré en différentes parties. Des clés pour mieux comprendre quelques-uns des enjeux essentiels de cette comédie résolument moderne.

La scène 11 de l’acte II marque un tournant dans la double intrigue amoureuse et représente l’originalité de Marivaux qui renouvelle la comédie : les amoureux naïfs ne triomphent pas, contrairement aux comédies de Molière, mais voient leurs sentiments évoluer. Dès le début de la pièce, deux camps s’opposent : la Cour, c’est-à-dire le monde du langage et de la civilisation, et la campagne, représentée par Silvia et Arlequin, qui incarnent la nature innocente et ignorante des codes sociaux. Il faut préciser que le statut social des personnages est mal défini : on sait que Silvia et Arlequin viennent du même village, mais ils ne sont pas clairement identifiés.

Après une mise en contexte, le commentaire composé s’intéresse à l’opposition entre Flaminia et Silvia : tandis que la première est une intrigante qui maitrise le langage à la perfection pour parvenir à ses fins, la seconde apparait comme une enfant innocente incapable de s’exprimer. On se penche ensuite sur l’évolution de Silvia, en pleine mutation, et sur celle de Flaminia, qui se révèle finalement désireuse de quitter le monde de la cour.

Structure de ce commentaire du livre

  • Texte étudié (2 pages)

    Le passage de l’acte II, scène 11 de La Double Inconstance reproduit

  • Mise en contexte (1 pages)

    Quelques éclairages pour mieux aborder l’analyse de l’extrait

  • Commentaire (3 pages)

    Le texte étudié à la lumière des thèmes de l’éducation et des langages des villes et des champs

À propos du livre La Double Inconstance

La Double Inconstance fut jouée au Théâtre-Italien en 1723. Cette même année, les Italiens devenaient les « Comédiens ordinaires du Roi ». Marivaux a beaucoup appris des comédiens italiens et c’est à la troupe de Lelio (Luigi Riccoboni) qu’il doit ses plus grands succès.

 Cette comédie est souvent perçue comme une version désabusée de la pièce Arlequin poli par l’amour. En effet, la leçon apparemment scandaleuse de La Double Inconstance prône la liberté individuelle (et donc l’inconstance) au détriment de l’amour (indéfectible dans Arlequin poli par l’amour). Jugés hâtivement amoraux par le passé, les propos des personnages de Marivaux sont aujourd’hui perçus comme étonnamment modernes.

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